Les élections générales du 7 et 28 octobre au Brésil s’annoncent plus qu’incertaines. Les brésiliens doivent voter pour leurs députés, leurs gouverneurs, une partie de leur sénat sans oublier l’élection présidentielle.
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Il y a quelques jours les premières manifestations contre le favori des sondages pour la présidentielle, Jaïr Bolsonaro, ont eu lieu dans le pays. Un réveil tardif de la rue comme si jusque là chacun refusait de voir l’évidence.
Tout un symbole, c’est justement lui, Lula, favori des sondages avant qu’il ne jette l’éponge qui illustre le mieux la crispation actuelle. La figure du Parti des Travailleurs est en prison depuis le mois d’avril pour corruption, hors-jeu du scrutin, comme si le Brésil se préparait à tourner la page.
Car il faut bien comprendre qu’à ce contexte socio-économique tendu s’ajoute une crise politique sans précédent depuis la fin de la dictature militaire et le retour de l’état démocratique, il y a une trentaine d’années. Une crise politique sur fond de scandale de corruption. L’opération Lava Jato lancée en 2014, est en effet la plus importante offensive contre la corruption dans l’histoire du Brésil. Devenu candidat, l’ex suppléant de Lula, Fernando Haddad, talonne aujourd’hui Jaïr Bolsonaro dans les intentions de vote à 22% contre 28% pour le candidat d’extrême droite, mais les indécis restent encore nombreux.
Un possible tournant politique vers l'extrême droite avec le candidat Jaïr Bolsonaro
Le Brésil après plus de vingt ans de règne politique de la gauche pourrait basculer à droite, mais pas n’importe laquelle. La droite de Jaïr Bolsonaro qualifiée d’extrême droite est en tout cas décomplexée et inquiète les observateurs quant aux risques d’une fracture de plus en plus marquée de la population entre partisans et détracteurs. Dans quelques jours 147 millions d’électeurs brésiliens se rendront aux urnes. La 8e puissance mondiale, la 1ère du sous-continent, connaît une crise socio-économique importante depuis plusieurs années. Cette crise fait naître une peur du déclassement au sein de la classe moyenne brésilienne, la même qui a bénéficié de l’ère prospère sous Lula au tournant des années 2000.
Mais le Parti des travailleurs n'a pas dit son dernier mot avec Fernando Haddad
Tout un symbole, c’est justement lui, Lula, favori des sondages avant qu’il ne jette l’éponge qui illustre le mieux la crispation actuelle. La figure du Parti des Travailleurs est en prison depuis le mois d’avril pour corruption, hors-jeu du scrutin, comme si le Brésil se préparait à tourner la page.Car il faut bien comprendre qu’à ce contexte socio-économique tendu s’ajoute une crise politique sans précédent depuis la fin de la dictature militaire et le retour de l’état démocratique, il y a une trentaine d’années. Une crise politique sur fond de scandale de corruption. L’opération Lava Jato lancée en 2014, est en effet la plus importante offensive contre la corruption dans l’histoire du Brésil. Devenu candidat, l’ex suppléant de Lula, Fernando Haddad, talonne aujourd’hui Jaïr Bolsonaro dans les intentions de vote à 22% contre 28% pour le candidat d’extrême droite, mais les indécis restent encore nombreux.