Lundi 25 mai, auront lieu les élections nationales au Surinam. Les électeurs doivent élire un nouveau parlement de 51 sièges. Une élection qui se déroule dans un climat particulier. En raison de la crise sanitaire, l’organisation des meetings est interdite.
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L’enjeu de ces élections au Surinam est important. Le parti au pouvoir en exercice, le Parti national démocrate (NDP) et son président Desiré Delano Bouterse jouent leur réélection dans un pays où l’économie est en récession, où la corruption est pointée du doigt par les observateurs. Desi Bouterse brigue un troisième mandat. Sa survie en politique et surtout sa liberté sont en jeu car il est sous le coup de deux condamnations.
Ce n’est pas la première fois qu’il est condamné. En 2000, il a écopé d’une peine de 11 ans de prison, prononcée par un tribunal des Pays-Bas pour trafic de cocaïne. La présidence de la République lui procure l’immunité diplomatique. Les enjeux sont donc majeurs pour l'avenir de l'actuel président surinamais.
Dix-sept partis se présentent contre le NPD. Les principaux partis d’opposition sont le Parti national du Surinam (NPS), le Parti de la réforme progressiste (VHP), Fraternité et unité en politique et le Pertjajah Luhur. La campagne électorale de l'opposition a beaucoup surfé sur la lutte contre la fraude et la corruption. Le parti de Dési Bouterse, lui, a mené campagne sur le bien-être social, l'introduction d'assurances maladie et de retraite obligatoires, la réalisation de grands projets d'infrastructure et d'octroi de propriétés aux paysans sans terre.
Le 25 mai, 380 000 électeurs surinamais éliront 51 législateurs pour un mandat de cinq ans, ainsi que 118 représentants de district et 772 élus locaux. Les 51 législateurs choisiront ensuite le président, avec une majorité des deux tiers nécessaire pour gagner. Le nouveau président doit prêter serment avant le 13 août prochain.
Desi Bouterse a 74 ans
Il a joué un rôle majeur au Suriname depuis le coup d’état militaire de 1980 et risque aujourd'hui 20 ans de prison si son immunité politique n'est plus d 'actualité.
Le président du Suriname a été reconnu coupable d’une série d’exécutions commises sous la dictature et connues sous le nom «d’assassinats de décembre».
Il a fait appel de cette décision, mais ce n’est pas la première fois qu’il est condamné.
En 2000, il a écopé d’une peine de 11 ans de prison, prononcée par un tribunal des Pays-Bas pour trafic de cocaïne.
La présidence de la République du Suriname lui procure l’immunité diplomatique
Les enjeux de ces élections sont donc majeurs pour l'avenir de l'actuel président surinamais.
L'immunité diplomatique
A 74 ans, celui qui a joué un rôle majeur au Surinam, depuis le coup d’état militaire de 1980, risque 20 ans de prison. Le président du Surinam a été reconnu coupable d’une série d’exécutions commises sous la dictature et connues sous le nom «d’assassinats de décembre». Il a fait appel de cette décision.Ce n’est pas la première fois qu’il est condamné. En 2000, il a écopé d’une peine de 11 ans de prison, prononcée par un tribunal des Pays-Bas pour trafic de cocaïne. La présidence de la République lui procure l’immunité diplomatique. Les enjeux sont donc majeurs pour l'avenir de l'actuel président surinamais.
L'opposition s'organise
Dix-sept partis se présentent contre le NPD. Les principaux partis d’opposition sont le Parti national du Surinam (NPS), le Parti de la réforme progressiste (VHP), Fraternité et unité en politique et le Pertjajah Luhur. La campagne électorale de l'opposition a beaucoup surfé sur la lutte contre la fraude et la corruption. Le parti de Dési Bouterse, lui, a mené campagne sur le bien-être social, l'introduction d'assurances maladie et de retraite obligatoires, la réalisation de grands projets d'infrastructure et d'octroi de propriétés aux paysans sans terre.Lutte contre la fraude
Un Conseil pour l'Indépendance des Elections a été créé en février 2020, il prévoit notamment la mise en service, le jour des élections, de lanceurs d'alerte en cas de fraude et ce, dans chaque bureau de vote à un niveau national. Seuls des observateurs de l'OEA (Organisation des états-Américains) et CARICOM seront présents lors. Une délégation de l'ambassade de France souhaite également observer les élections.
380 000 électeurs
Le 25 mai, 380 000 électeurs surinamais éliront 51 législateurs pour un mandat de cinq ans, ainsi que 118 représentants de district et 772 élus locaux. Les 51 législateurs choisiront ensuite le président, avec une majorité des deux tiers nécessaire pour gagner. Le nouveau président doit prêter serment avant le 13 août prochain.
Qui est le président du Suriname ?
Desi Bouterse a 74 ans
Il a joué un rôle majeur au Suriname depuis le coup d’état militaire de 1980 et risque aujourd'hui 20 ans de prison si son immunité politique n'est plus d 'actualité.
Le président du Suriname a été reconnu coupable d’une série d’exécutions commises sous la dictature et connues sous le nom «d’assassinats de décembre».
Il a fait appel de cette décision, mais ce n’est pas la première fois qu’il est condamné.
En 2000, il a écopé d’une peine de 11 ans de prison, prononcée par un tribunal des Pays-Bas pour trafic de cocaïne.
La présidence de la République du Suriname lui procure l’immunité diplomatique
Les enjeux de ces élections sont donc majeurs pour l'avenir de l'actuel président surinamais.