L’élaboration d’un Service national universel avance. Elle passe par une phase de concertation qui s’est achevée par la consultation d’un département d’Outre-mer, en l'occurrence la Guyane. Un groupe de lycéens du bassin de Cayenne a pu prendre part à cette réflexion.
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C'était une promesse phare de campagne du président Emmanuel Macron, la création d’un Service national universel. Il y a donc eu une grande concertation dans différentes régions de France et la Guyane a été choisie pour l'outremer.
En réalité, le programme semble déjà bien avancé. Ce service comprendra une phase obligatoire, dont deux semaines en hébergement collectif, aux alentours de 16 ans. Les jeunes doivent se prononcer sur ce qu'ils aimeraient voir, aborder, apprendre durant ce temps de regroupement.
Premier sujet de division, de nombreux élèves s’opposent à ce que le service national empiète sur leurs vacances scolaires.
Les petites vacances sont vraiment utiles à voir notre famille, nous amuser, décompresser. Ce qui serait mieux que cela se fasse sur les heures de cours déclare un élève. Une autre n'apprécie pas l'hébergement collectif obligatoire.
La journée se poursuit de façon studieuse par des ateliers de réflexion. Les idées fusent, toutes enrichiront le rapport final remis au gouvernement à la fin du mois.
Une rencontre jugée très intéressante par le Général Daniel Ménaouine, président du groupe de travail sur le SNU :
Cette concertation est ouverte également aux acteurs économiques, politiques et associatifs.
La première expérimentation de ce service national est prévue à la Toussaint 2019.
Le reportage de Guyane la 1ère
La première phase du SNU, dans le prolongement de l’obligation scolaire, constituera l’aboutissement du parcours citoyen, débuté à l’école primaire et poursuivi au collège. Effectuée aux alentours de 16 ans, elle sera d’une durée d’un mois maximum et comportera une période d’hébergement collectif.
La seconde phase du SNU, chaque jeune sera encouragé, notamment par des mesures d’attractivité variées et ciblées, à poursuivre volontairement une période d’engagement d’une durée d’au moins trois mois, liée à la défense et la sécurité (engagement volontaire dans les armées, la police, la gendarmerie, les pompiers, la sécurité́ civile), à l'accompagnement des personnes, à la préservation du patrimoine ou de l'environnement ou encore au tutorat, sans que cette liste soit limitative.
Des échanges fructueux
L’instant se veut solennel à la préfecture. Des élèves du bassin de Cayenne, tous élus aux conseils de vie lycéenne, sont consultés par le groupe de travail qui conduit le projet de service national universel.En réalité, le programme semble déjà bien avancé. Ce service comprendra une phase obligatoire, dont deux semaines en hébergement collectif, aux alentours de 16 ans. Les jeunes doivent se prononcer sur ce qu'ils aimeraient voir, aborder, apprendre durant ce temps de regroupement.
Premier sujet de division, de nombreux élèves s’opposent à ce que le service national empiète sur leurs vacances scolaires.
Les petites vacances sont vraiment utiles à voir notre famille, nous amuser, décompresser. Ce qui serait mieux que cela se fasse sur les heures de cours déclare un élève. Une autre n'apprécie pas l'hébergement collectif obligatoire.
La journée se poursuit de façon studieuse par des ateliers de réflexion. Les idées fusent, toutes enrichiront le rapport final remis au gouvernement à la fin du mois.
Une rencontre jugée très intéressante par le Général Daniel Ménaouine, président du groupe de travail sur le SNU :
Il nous ont fait d'énormes propositions. On a vu des jeunes guyanais très sensibles aux questions d'environnement, des sujets d'orpaillage, d'orpaillage clandestin et très sensibles à l'avenir de leur territoire. Ils ont beaucoup insisté sur la problématique du caractère obligatoire convenant quand même que si on apprenait des choses intéressantes ce serait quelque chose qu'ils accepteraient bien volontiers.
Cette concertation est ouverte également aux acteurs économiques, politiques et associatifs.
La première expérimentation de ce service national est prévue à la Toussaint 2019.
Le reportage de Guyane la 1ère
Le service national universel
Le service national universel comprend deux phasesLa première phase du SNU, dans le prolongement de l’obligation scolaire, constituera l’aboutissement du parcours citoyen, débuté à l’école primaire et poursuivi au collège. Effectuée aux alentours de 16 ans, elle sera d’une durée d’un mois maximum et comportera une période d’hébergement collectif.
La seconde phase du SNU, chaque jeune sera encouragé, notamment par des mesures d’attractivité variées et ciblées, à poursuivre volontairement une période d’engagement d’une durée d’au moins trois mois, liée à la défense et la sécurité (engagement volontaire dans les armées, la police, la gendarmerie, les pompiers, la sécurité́ civile), à l'accompagnement des personnes, à la préservation du patrimoine ou de l'environnement ou encore au tutorat, sans que cette liste soit limitative.