Depuis une semaine les enseignants de l'école maternelle de Mirza exercent leur droit de retrait pour dénoncer leurs conditions de travail et celle des élèves. Travaux de sécurisation... de nombreux chantiers sont en cours ou à prévoir pour l'établissement scolaire.
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Depuis une semaine les enseignants de l'école maternelle de Mirza exercent leur droit de retrait pour dénoncer leurs conditions de travail et celle des élèves des 15 classes. Travaux de sécurisation, mise aux normes des installations sanitaires et réhabilitation de la cour de récréation, de nombreux chantiers sont en cours ou à prévoir pour l'établissement scolaire.
Depuis plus de 15 ans, le personnel enseignant est dans l'attente de ces travaux. Soutenu par le collectif trop violans et le syndicat de l'UTG, les enseignants ont été reçus par la mairie le 30 novembre dernier, les parents d'élèves ont été reçus pour une réunion d'information relative aux travaux de réhabilitation.
Des sanitaires délabrés, une cour de récréation diminuée à cause des travaux et une salle de classe installée dans un bungalow. Pour les enseignants de l’école maternelle de Mirza la situation ne peut plus continuer. Depuis une semaine ils ont exercé leur droit de retrait afin d’alerter le public sur l’état de dégradation de la plus grande maternelle de France.
Mareme Slimani enseignante explique :
Une situation qui n’est pas nouvelle, depuis plus de quinze ans le personnel éducatif est dans l’attente de la réalisation des travaux de réhabilitation de l’établissement.
Stella Borderieux parent d’élèves exaspérée :
La mobilisation est soutenue par le syndicat de l’UTG et par le collectif Trop violans venu soutenir les enseignants devant les grilles de l’école.
Olivier Goudet porte parole de Trop violans précise :
Les enseignants ont été reçus à la mairie la semaine dernière. Les parents d’élèves y étaient invités cet après midi pour une réunion d’information relative aux travaux de réhabilitation de l’école.
En attendant la réalisation des travaux, l’école maternelle est pour le moment sans direction depuis une semaine. D’autres travaux sont en cours sur les deux autres écoles de Mirza.
Depuis plus de 15 ans, le personnel enseignant est dans l'attente de ces travaux. Soutenu par le collectif trop violans et le syndicat de l'UTG, les enseignants ont été reçus par la mairie le 30 novembre dernier, les parents d'élèves ont été reçus pour une réunion d'information relative aux travaux de réhabilitation.
Droit de retrait
Des sanitaires délabrés, une cour de récréation diminuée à cause des travaux et une salle de classe installée dans un bungalow. Pour les enseignants de l’école maternelle de Mirza la situation ne peut plus continuer. Depuis une semaine ils ont exercé leur droit de retrait afin d’alerter le public sur l’état de dégradation de la plus grande maternelle de France. Mareme Slimani enseignante explique :
"Nous n'avons pas de personnel en grande section. Pour un enfant qui veut aller aux toilettes, c'est toute la classe qui doit se déplacer. Nous ne pouvons pas le laisser seul."
Exaspération des parents
Une situation qui n’est pas nouvelle, depuis plus de quinze ans le personnel éducatif est dans l’attente de la réalisation des travaux de réhabilitation de l’établissement.Stella Borderieux parent d’élèves exaspérée :
"Aujourd'hui, mon petit a 3 ans. C'est le 4eme qui rentre à la maternelle et depuis rien a changé".
Soutiens de poids
La mobilisation est soutenue par le syndicat de l’UTG et par le collectif Trop violans venu soutenir les enseignants devant les grilles de l’école.Olivier Goudet porte parole de Trop violans précise :
"Nous avons eu d'anciennes surveillantes qui sont venues témoigner de leurs anciennes conditions de travail. Il y a beaucoup de témoignages".
Des rencontres
Les enseignants ont été reçus à la mairie la semaine dernière. Les parents d’élèves y étaient invités cet après midi pour une réunion d’information relative aux travaux de réhabilitation de l’école.En attendant la réalisation des travaux, l’école maternelle est pour le moment sans direction depuis une semaine. D’autres travaux sont en cours sur les deux autres écoles de Mirza.