Que faire pour résoudre les problèmes d’incivisme liés à la propagation des déchets ? Les équipes enseignantes de plusieurs établissements de Kourou misent sur les enfants pour y parvenir. Elles réalisent des opérations de sensibilisation auprès de leurs élèves.
•
Une armée d’élèves lâchés sur la plage de Kourou. Leurs armes ? des gants et des sacs poubelle. Objectif ? ramasser les déchets et les mettre dans les sacs prévus à cet effet. Très vite, ils se remplissent et deviennent de plus en plus lourds. Les découvertes sont spectaculaires : cadre de vélo, réfrigérateur et ce n’est pas tout.
Aurélie élève de l’école Savane de Kourou choquée :
Kelly Compper enseignante de l’école Savane de Kourou :
Le reportage de Guyane la 1ère :
Aurélie élève de l’école Savane de Kourou choquée :
"Il y a des canettes, des bouteilles en plastique ! Les gens font n'importe quoi ! Il y a des poubelles sur la plage, pourquoi ils ne jettent pas leurs détritus dans les poubelles ?"
La révolte des enfants
Eh oui, l’absence de civisme révolte ces enfants. Sensibilisés par la sauvegarde des animaux, ils connaissent les dangers, quand l'homme s'oublie et dérespecte Dame Nature. Haïdi élève de l’école Savane à KourouLéonilson élève de l’école Savane Kourou"Il y a des sacs plastiques dans l'eau. Ils polluent la nature, les poissons vont mourir"
"Parfois les parents aussi ne respectent pas. On va leur expliquer. Ce n'est pas bien de jeter les déchets à terre."
Une opération organisée depuis cinq ans.
Visiblement, ils ont bien retenu les leçons mais c’est encore un peu brouillon. Voilà cinq ans que l’école Savane aidée cette année par celle de Cresson et du collège Ho-Ten-You, organise cette opération de sensibilisation. Dans la ligne de mire : le changement de comportement.Kelly Compper enseignante de l’école Savane de Kourou :
Cette année encore, les parents n’étaient pas nombreux à prendre part à cette collecte. Au total ce sont 106 sacs qui ont été remplis , il y a encore, beaucoup à faire."L'an dernier, on était à plus de 200 sacs. Ca commence à venir, les mentalités changent. Il faut faire attention aux déchets, au tri-sélectif. On aurait aimé que la prise de conscience soit générale".
Le reportage de Guyane la 1ère :