Oiapoque : Un homme arrêté pour le viol de ses 3 belles-filles

Bureau d'accueil pour femmes, enfants et adolescents du Centre intégré d'opérations de sécurité publique (Ciosp) à Oiapoque
Ce 15 juillet, un homme soupçonné d'avoir violé les 3 filles de sa compagne a été interpellé par la Police Civile de l’Amapa. Les victimes sont toutes des mineurs, entre 11 et 15 ans. Deux d'entre elles mises enceintes ont accouché. L'arrestation a eu lieu au lendemain de l'audition des victimes.

Des abus sexuels subis par trois adolescentes durant 3 ans. Depuis le début de la relation entre leur mère et un homme devenu depuis leur beau-père.

La police alertée depuis plusieurs mois

La police civile de l'Amapá est alertée il y a plusieurs mois. En février, lors d'une visite à domicile, la mère, le beau-père et des mineurs (dont le frère de 9 ans) nient les faits.
Ces derniers jours, les jeunes filles reviennent sur leur témoignage. Elles ont déménagé pour vivre avec leur père biologique et déclarent à la police qu'elles ont été violées. Accusée de complicité par ses enfants, la mère aurait couvert les actes de son conjoint. Selon le chef de la police civile, Charles Corrêa, tous vivaient sous la menace des coups du beau-père.

« Tout le monde a été menacé de mort par son beau-père. [...] Leur sœur de 13 ans, selon les sœurs, est tombée enceinte de ce beau-père. Elle est sous surveillance à l'hôpital. La jeune fille de 15 ans a déjà eu un enfant, il y a environ un an. Nous avons immédiatement effectué les inspections nécessaires et représentées pour la détention préventive », précise Charles Corrêa.

Les 3 adolescentes à leur domicile

Le suspect garde le silence

La police civile a donc arrêté l’homme accusé du viol de ses 3 belles-filles âgées de 11 à 15 ans. Deux d'entre elles sont tombées enceintes et ont accouché. Le beau-père serait le père de ces enfants.

Des examens gynécologiques ont confirmé les abus. La justice brésilienne a ordonné la détention préventive du beau-père. Lors de l'interrogatoire mené au commissariat d’Oiapoque, le suspect a préféré garder le silence