Le sous-préfet aux communes de l’intérieur et le directeur du Char sont attendus aujourd’hui à Trois Sauts à Camopi après le viol dont a été victime une infirmière. Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche dernier l’agression a été commise par un adolescent de 15 ans.
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Le garçon mineur interpellé le lendemain des faits, qui se sont produits le 16 novembre, a été transféré à Cayenne. Il a été mis en examen jeudi soir pour viol et placé sous contrôle judiciaire avec l’obligation de résider chez de la famille sur l’île de Cayenne. Il est présenté ce matin devant un juge d'instruction. La victime infirmière au centre de santé avait immédiatement été prise en charge par le Centre hospitalier de Cayenne.
Cette affaire a provoquée de vives tensions à Trois Sauts entre une quinzaines de jeunes, des amis du mineur, et du personnel du poste de santé. Quatre gendarmes ont dû être dépêchés en renfort sur ce site isolé en début de semaine.
Et même si le calme est revenu, on apprend que plusieurs agents parmi l’équipe soignante en place dans cet écart de la commune de Camopi ont font valoir leur droit de retrait.
La situation est réexaminée et réévaluée quotidiennement en lien avec la Préfecture, l’Agence régionale de santé et le Rectorat afin d’assurer la sécurité des professionnels de l’Etat exerçant en communes indique le communiqué de la direction du centre hospitalier. Et une délégation de la direction de l'hôpital de Cayenne et le sous-préfet aux communes de l’intérieur sont sur place ce vendredi pour s'entretenir avec les professionnels de la santé et de l'éducation et leur apporter du soutien.
Cette affaire a provoquée de vives tensions à Trois Sauts entre une quinzaines de jeunes, des amis du mineur, et du personnel du poste de santé. Quatre gendarmes ont dû être dépêchés en renfort sur ce site isolé en début de semaine.
Le soutien de la direction de l'hôpital envers ses agents
Et même si le calme est revenu, on apprend que plusieurs agents parmi l’équipe soignante en place dans cet écart de la commune de Camopi ont font valoir leur droit de retrait.La situation est réexaminée et réévaluée quotidiennement en lien avec la Préfecture, l’Agence régionale de santé et le Rectorat afin d’assurer la sécurité des professionnels de l’Etat exerçant en communes indique le communiqué de la direction du centre hospitalier. Et une délégation de la direction de l'hôpital de Cayenne et le sous-préfet aux communes de l’intérieur sont sur place ce vendredi pour s'entretenir avec les professionnels de la santé et de l'éducation et leur apporter du soutien.