Coronavirus : dispositions strictes pour les travailleurs transfrontaliers

Le fleuve Oyapock vu du pont non loin d'Oiapoque
La situation des travailleurs transfrontaliers entre Oiapoque et Saint-Georges a été éclaircie par le sous-préfet aux communes Frédéric Bouteille. Pendant toute la durée du confinement, il n'y a plus de traversées possibles pour les travailleurs brésiliens entre le Brésil et la Guyane.
Retour sur la situation à nos frontières, notamment celle franco-brésilienne. A contrario du passage de marchandises, la circulation des personnes est soumise à de strictes mesures comme la quatorzaine obligatoire. Sauf qu’un point restait en suspens : celui des transfrontaliers. Côté français, ils pouvaient aller et venir sans mesures sanitaires particulières, une situation qui avait interpellé. Le chantier de la centrale biomasse à Saint-Georges de l’Oyapock, notamment était en ligne de mire.
Le sous-préfet aux communes, Frédéric Bouteille a apporté les éclaircissement nécessaires :
... si les transfrontaliers sont munis de leur carte de circulation qui leur interdit de dépasser un périmètre de 2 km autour de Saint-Georges, ils sont considérés de la même façon que les habitants de Saint-Georges. Ils sont donc astreints aux mêmes conditions de circulation qu'imposent le confinement général et le couvre feu. Ils ne sont donc pas autorisés à se déplacer hors des dérogations spéciales...
... Pour l'usine bio masse de Saint-Georges, c'est une situation particulière regardée de façon spécifique par les autorités et il a été décidé, en accord avec l'entreprise, que les mêmes mesures devaient s'appliquer aux employés français et brésiliens. C'est la raison pour laquelle les employés brésiliens ne seront désormais plus autorisés à traverser la frontière quotidiennement puisque ce faisant, ils ne peuvent être soumis au même régime de quatorzaine prescrit pour toute entrée sur le territoire français...