#Dragon973 décolle en direction de #Camopi avec les moyens nécessaires pour analyser la situation suite aux dégâts liés aux fortes pluies.
— Préfet de la région Guyane (@Prefet973) May 3, 2020
Cette mission permettra d'adapter les mesures et de chercher les solutions les plus adaptées toujours au plus près des populations. pic.twitter.com/g35gTTdoFc
Réveil brutal
Très tôt ce dimanche, les agents des collectivités se sont mis à pied d'oeuvre à Camopi. Le fleuve est sorti de son lit dans la nuit et le territoire est inondé. Les eaux ont tout submergé, plongeant les habitants dans le désarroi. Camopi et les villages alentours sont touchés : de Trois-Sauts aux autres écarts placés sur les berges du fleuve, seul Zidoc-ville situé en hauteur a été épargné. Un plan d'urgence sera mis en place dès lundi par la collectivité territoriale de Guyane : Sur place Christian Chantilly chargé de l'Est pour la CTG explique :
"Nous allons mettre en place dès lundi, un pont aérien et fluvial pour alimenter en produits de 1ere nécessité les habitants. Sept tonnes de marchandises vont être acheminées. Nous attendons la décrue pour mesurer l'ampleur des dégâts".
De son côté le président de la CTG, Rodolphe Alexandre s'est exprimé sur les réseaux sociaux :
Des habitants sous le choc
Certains habitants ont vu leurs habitations envahies par les eaux. Ils ont tout perdu. C'est la première fois selon le maire élu, Laurent Yawalou, que l'eau est montée aussi vite. Les habitants ont été pris par surprise. Les habitants sont sous le choc. Ils craignent encore une montée des eaux dans les heures qui viennent. La météo prévoit encore de fortes pluies."L'eau est montée dans la nuit à un niveau exceptionnel. Nous avons été pris par surprise car hier il faisait beau. Le fleuve a débordé dans la nuit, personne ne s'y attendait. Certains ont tout perdu, congélateurs, meubles etc...Les abattis sont inondés. Pratiquement tous les villages sont sous l'eau sauf le bourg. Il est difficile de mesurer les dégâts. Le président de la CTG va amener à partir de demain des produits de première nécessité car nous n'avons plus rien."