Nouveau coup de filet réussi dans le cadre de l’opération Horus menée à la frontière franco-brésilienne. Samedi matin (17 juillet), la Police Civile de l’Amapá a arraisonné une pirogue sur l’Oyapock.
Responsable de l'opération, le délégué de la Police Civile Charles Côrrea indique qu’il s’agissait d’une embarcation qui effectuait une reconnaissance sur le fleuve dans le cadre d’un réseau mafieux de transport d’êtres humains mais aussi d’un trafic de drogue.
« Nous sommes montés à bord de ce navire. Les trois piroguiers ont alors prétendu qu'ils étaient là innocemment, par hasard, mais en fait, c'étaient des « éclaireurs ». Ils avaient laissé des passagers dans le village de Vila Nova do Taparabu cachés dans un deuxième navire. Les marins étaient chargés de s’assurer que la voie était libre pour que le second bateau puisse faire la traverser discrètement. », raconte le policier.
A bord, des migrants (enfants, des femmes, des hommes) venus du Suriname et qui tentaient d’entrer illégalement aux Brésil. Le piroguier a tenté de dissimuler l’embarcation le long des berges, sous les arbres. Après les premières sommations, les hommes de ce second navire ont rejoint la berge et plusieurs se sont enfuis dans la jungle. Les lots de stupéfiants n'ont pas été découverts dans les effets.