Il a pris officiellement ses fonctions de maire d'Oiapoque le mercredi 24 juin. Erlis Dos Santos Karipunas ancien adjoint prend la suite de Maria Orlanda Marques démise de ses fonctions par décision du tribunal fédéral suite à une enquête pour détournement de fournitures sanitaires publiques.
L'opération Panacéa menée par la police fédérale a fait tombé Maria Orlanda Marques ancienne mairesse d'Oiapoque. Elle était une des cibles d'une enquête pour détournement de médicaments et tests pour le diagnostic Covid-19. Le 14 juin la police fédérale avait retrouvé à son domicile une partie de ce fameux matériel sanitaire qui ferait défaut aux équipes soignantes de la ville où sévit la crise coronavirus. Un préjudice évalué à 6000 réais. L'élue a été relevée de ses fonctions dix jours plus tard par mesure de précaution par le tribunal fédéral. Il lui est interdit de se rendre en mairie et d'entrer en contact avec les autres personnes visées par cette enquête. Pour sa défense, Maria Orlanda Marques a argué que ces matériels sanitaires avaient été oubliés et appartenaient au centre de recherches de l'unité épidémiologique de l'Université fédérale. La peine encourue peut aller jusqu'à 24 ans d'emprisonnement.
Ce professeur est le deuxième amérindien à occuper un tel poste depuis 2000. Le premier amérindien à avoir été élu maire fut João Neves. Il était Galibi et a dirigé la municipalité d'Oiapoque de 1996 à 2000.
Le nouveau maire qui prend ses fonctions en pleine épidémie de Covid va devoir gérer en même temps la crise municipale. Il est désormais le nouvel interlocuteur officiel sur la rive brésilienne. Comment s'établiront les relations transfrontalières avec Saint-Georges alors que la décision, côté français, a été prise d'une fermeture complète du pont bi-national sur l'Oyapock. La situation sanitaire et économique dans le bassin de l'Oyapock est catastrophique.
Dans la ville de 23 000 habitants, le nombre de personnes Covid-19 est de 1497 et on déplore 11 décès.
Un amérindien à la tête de la Municipalité
Erlis dos Santos Karipunas du Parti socialiste brésilien (PSB), 48 ans, qui était son adjoint, a repris dès le mercredi après-midi (24 juin) le commandement de la ville après la destitution de Maria Orlanda Marques Garcia.Ce professeur est le deuxième amérindien à occuper un tel poste depuis 2000. Le premier amérindien à avoir été élu maire fut João Neves. Il était Galibi et a dirigé la municipalité d'Oiapoque de 1996 à 2000.
Le nouveau maire qui prend ses fonctions en pleine épidémie de Covid va devoir gérer en même temps la crise municipale. Il est désormais le nouvel interlocuteur officiel sur la rive brésilienne. Comment s'établiront les relations transfrontalières avec Saint-Georges alors que la décision, côté français, a été prise d'une fermeture complète du pont bi-national sur l'Oyapock. La situation sanitaire et économique dans le bassin de l'Oyapock est catastrophique.
Dans la ville de 23 000 habitants, le nombre de personnes Covid-19 est de 1497 et on déplore 11 décès.