Un duathlon entre Oiapoque et Saint-Georges le 19 mai pour venir en aide aux sinistrés du Rio Grande do Sul

Les compétiteurs sur le pont binational lors de la course France-Brésil d'octobre 2023
C’est une nouvelle compétition qui voit le jour entre l’Amapa et la Guyane. Ils devraient être 300 concurrents à s’affronter le 19 mai sur un circuit établi sur les deux rives brésilienne et française de l’Oyapock. Cette course binationale, un duathlon qui va se dérouler le dimanche de la Pentecôte est aussi une opération de solidarité en faveur des victimes des inondations du Rio Grande do Sul.

Il est surnommé duathlon France-Brésil et est réservé donc aux amateurs de course à pied et de vélo, une épreuve d’endurance limitée à 300 sportifs qui pratiquent le cyclisme et la course à pied.
Le départ s’effectuera à vélo à 6h du matin au centre d’Oiapoque. Le circuit prévu va jusqu’au début de la fameuse route Br-156 avant de revenir dans la ville et de franchir le pont binational. Après 6 km de vélo, le reste de la compétition s’effectue en courant sur le territoire de Saint-Georges puis reprise des vélos pour une arrivée à Oiapoque.

L’épreuve devrait se dérouler très rapidement car les distances ne sont pas longues : 15 km à vélo et 4 km en courant.

Ce duathlon était attendu par les associations sportives et s’ajoute à la grande course pédestre annuelle binationale organisée par le club Coq Roche qui rassemble un millier de personnes venues de différents États du Brésil et de toute la Guyane.

Cette nouvelle compétition s’inscrit dans l’esprit de fraternité entretenu dans le bassin de l’Oyapock.
Et de solidarité, il en sera encore question puisqu’il est fait appel à la générosité des compétiteurs. Les organisateurs demandent aux participants de s’inscrire avec deux kg de vivres non périssables. L’objectif étant aussi d’apporter de l’aide aux sinistrés du Rio Grande do Sul.
Déjà, le week-end dernier, plus d’une tonne de vivres a été acheminée dans la zone sinistrée par le gouvernement de l’Amapa. 

Cette opération est menée par Charles Corrêa, le médiatique chef de la police fédérale à Oiapoque.