Nous sommes désormais tous sensibilisés à la nécessité de respecter la nature et l’environnement au maximum et cela se décline dans tous nos actes de consommateurs. Aussi organiser un vide-dressing collectif relève pour Anaïs Salibur, une jeune entrepreneuse de 27 ans, d’une démarche éco-responsable :
« J’organisais des vides-dressings chez ma mère avec mes connaissances. Le principe était d’éviter de jeter des vêtements pouvant encore servir et d’être dans la dynamique d’éco-responsabilité. Nous sommes dans l’esprit du ré-usage des vêtements trop petits, trop grands et qui ne sont pas à jeter. Cela a plu aux responsables du Break Club qui m’ont demandé d’en faire un événement public. »
Un essai transformé en 2024
Le premier vide dressing organisé en 2024 a été un succès, il comportait 27 stands. L’initiative a été saluée par les visiteurs. Un engouement sur lequel la jeune organisatrice a surfé puisque pour ce 1er février, 42 stands au prix de 35 euros l’unité seront, cette fois, prévus. Les tables et les chaises sont fournies ainsi que les sacs en papier pour les acheteurs. Sera également installé un coin restauration.
« Nous accueillons de vraies fashionistas car dans ce qui est proposé il peut y avoir de très belles pièces de marque par exemple. Chacun est libre de proposer ses prix et il n’y a pas de limite à l’offre. »
Ce genre d’événements très courants en France hexagonale n’a pas vraiment dépassé la sphère privée en Guyane. Une communication importante a donc été organisée sur les réseaux sociaux.
Et il s’agit bien d’un marché éphémère de la seconde main. Toutefois précise Anaïs Salibur, il ne s’agit pas seulement de vendre mais d’être aussi solidaire. À cet effet, le Secours catholique sera présent pour recueillir les éventuels dons et les vêtements invendus que les propriétaires ne voudront pas remettre dans leurs dressings.
Si la manifestation s’adresse à tout le monde, le public jusqu’à présent a été essentiellement féminin. D’ailleurs, une fois de plus, il n’y aura pas de vendeurs hommes cette année.
Anaïs Salibur poursuit sur sa lancée d’organisatrice d’événements, puisque le 15 février elle propose au public une master classe beauté Sofashionandweird avec Soraya Némorin, une amie d’enfance. Elles ont prévu un atelier maquillage suivi d’un shooting photo avec le photographe @neufneuf_dreaded.