Un homme de 91 ans a failli être expulsé de son domicile à Matoury. L'opération est pointée du doigt. Un de ses avocats dénonce une procédure illégale. Sa situation ouvre un dossier qui concernerait l'ensemble des occupants du chemin de la levée. Des centaines d'occupants seraient concernés.
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Maître Gay un des deux avocats de Gérard Joseph ne décolère pas. Il dénonce une expulsion illégale toujours en cours selon lui et exécutée de manière précipitée et inhumaine.
Jérôme Gay avocat très en colère :
C’est aussi l’avis du 1er magistrat de la commune de Matoury. Serge Smock informe par téléphone l’avocat de la démarche qu’il a entreprise auprès du préfet. Une expulsion qui a suscité une forte indignation. Le conseiller municipal de l’opposition à Matoury Jean Victor Castor, prône le dialogue pour résoudre cet écheveau complexe : l'occupation de plusieurs hectares sur le chemin de la Levée. Un dossier qui empoisonne le quotidien d’une centaine de familles pourtant installées par l’Etat dans les années 70 dans le cadre du plan vert. Des terrains revendiqués par deux gros propriétaires fonciers, la mairie mène une enquête pour tenter d’y voir plus clair.
Serge Smock maire de Matoury précise :
EDVC une société représentant la famille Elysée a marqué avec des pancartes son dit territoire de 100 hectares. L’autre dit propriétaire disposerait lui de 300 hectares.
Une première action judiciaire a débouté les occupants actuels de leurs demandes à pouvoir bénéficier de la prescription acquisitive. L’affaire sera rejugée le 9 mai devant la Cour d’appel. Les occupants des terrains sur le chemin de la Levée demandent le bornage précis des parcelles mises en valeur.
Humérius Luap président de l’association des habitants de la Levée revendique :
Une offre de paiement de 1200 euros au titre de l’indemnité d’occupation de la parcelle pour la période de janvier à mars a été faite a l’étude de maître Pigré et ses associés. Selon maître Gay elle entraîne de facto la suspension de l’expulsion de son client jusqu’au 21 décembre 2018 et ce conformément à la décision du juge d’exécution prise en décembre dernier et exécutoire de droit.
Le reportage de Guyane la 1ère :
Jérôme Gay avocat très en colère :
"C’est inadmissible, l’impression que cela donne c’est qu’ils disent : dépêches toi de mourir. S’agissant d’une personne vulnérable, toutes les dispositions n’ont pas été prises pour s’assurer de sa sécurité. J’aimerais connaître le positionnement du Parquet."
Une enquête de la mairie
C’est aussi l’avis du 1er magistrat de la commune de Matoury. Serge Smock informe par téléphone l’avocat de la démarche qu’il a entreprise auprès du préfet. Une expulsion qui a suscité une forte indignation. Le conseiller municipal de l’opposition à Matoury Jean Victor Castor, prône le dialogue pour résoudre cet écheveau complexe : l'occupation de plusieurs hectares sur le chemin de la Levée. Un dossier qui empoisonne le quotidien d’une centaine de familles pourtant installées par l’Etat dans les années 70 dans le cadre du plan vert. Des terrains revendiqués par deux gros propriétaires fonciers, la mairie mène une enquête pour tenter d’y voir plus clair.
Serge Smock maire de Matoury précise :
"Il s’agit pour nous de connaître la vérité. Nous sommes en train d’enquêter pour comprendre. Nous épluchons les délibérations de l’époque. Nous voulons trouver des solutions".
Deux propriétaires : 400 hectares
EDVC une société représentant la famille Elysée a marqué avec des pancartes son dit territoire de 100 hectares. L’autre dit propriétaire disposerait lui de 300 hectares.
Une première action judiciaire a débouté les occupants actuels de leurs demandes à pouvoir bénéficier de la prescription acquisitive. L’affaire sera rejugée le 9 mai devant la Cour d’appel. Les occupants des terrains sur le chemin de la Levée demandent le bornage précis des parcelles mises en valeur.
Humérius Luap président de l’association des habitants de la Levée revendique :
"Les propriétaires sont dans l’impossibilité de présenter le plan de bornage des terrains. Il faut que les limites soient certifiées"
Une offre de paiement de 1200 euros au titre de l’indemnité d’occupation de la parcelle pour la période de janvier à mars a été faite a l’étude de maître Pigré et ses associés. Selon maître Gay elle entraîne de facto la suspension de l’expulsion de son client jusqu’au 21 décembre 2018 et ce conformément à la décision du juge d’exécution prise en décembre dernier et exécutoire de droit.
Le reportage de Guyane la 1ère :