Depuis la fin du mouvement social, l’activité économique redémarre timidement en Guyane. De nombreux commerçant étaient ouverts ce jeudi, jour férié, pour tenter d’attirer les clients à l’approche de la fête des mères.
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Plusieurs boutiques de Cayenne ont ouvert leurs portes, jeudi 25 mai, jour férié. Une manière pour les commerçants d’attirer les clients après des semaines de paralysie. Le mouvement social qui a touché la Guyane en mars et avril dernier a particulièrement éprouvé les entreprises. (Regardez ci-dessous le reportage de Guyane 1ère).
Dans le centre ville de Cayenne, malgré l’ouverture de commerces, les rues sont désertes ce jeudi férié. "Il y a des hauts et des bas. En ce moment, on constate une baisse de fréquentation du centre ville, remarque un commerçant. Mais c’est certainement dû à une offre insuffisante aussi".
A la galerie commerciale de Matoury, presque tous les magasins ont aussi ouvert jusqu’à 20h ce jeudi férié pour tenter de "rattraper le coup" après le mouvement social. "On a du fermer le centre commercial 14 jours, c’était zéro chiffre d’affaire, raconte Audrey Chong-Sit, commerçante. Dans ce contexte, on ne pouvait pas laisser passer le jour de l’Ascension, ni la fête des mères, donc on reste ouvert".
Baisse de la fréquentation
Depuis la fin du mouvement social, l’activité économique redémarre timidement et les clients ne se précipitent pas dans les magasins. "J’attends plutôt les grandes vacances", commente une cliente. Un autre client franchit lui la porte d’une enseigne avec un objectif précis : "trouver cadeau pour la fête des mères".Dans le centre ville de Cayenne, malgré l’ouverture de commerces, les rues sont désertes ce jeudi férié. "Il y a des hauts et des bas. En ce moment, on constate une baisse de fréquentation du centre ville, remarque un commerçant. Mais c’est certainement dû à une offre insuffisante aussi".
"Ce n’est pas rattrapable"
A l’approche de la fête des mères, les commerçants comptent sur l’occasion pour vendre. Didier Douglas est fleuriste et il a perdu près de 60 000 euros durant le mouvement social. "Tout ce qui est perdu est perdu. 2017 est une mauvaise année, c’est comme ça, déplore-t-il. Huit semaines sans activité, ce n’est pas rattrapable, mais on va essayer de sauver ce qui peut l’être encore".A la galerie commerciale de Matoury, presque tous les magasins ont aussi ouvert jusqu’à 20h ce jeudi férié pour tenter de "rattraper le coup" après le mouvement social. "On a du fermer le centre commercial 14 jours, c’était zéro chiffre d’affaire, raconte Audrey Chong-Sit, commerçante. Dans ce contexte, on ne pouvait pas laisser passer le jour de l’Ascension, ni la fête des mères, donc on reste ouvert".