La polémique continue d'enfler autour de l'élection du maire de Matoury. Le suspense demeure sur cette place laissée vacante par le député Gabriel Serville. Ce dernier a adressé un courrier au Préfet mettant en cause la validité juridique de la décision du report de l'élection par le 1er adjoint.
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Gabriel Serville sous le coup de la loi du non cumul des mandats démissionne le 25 août de son poste de maire de Matoury en ayant pris soin d'avoir organisé l'élection de son successeur prévue le lendemain le 26 août.
Coup de théâtre, le 1er adjoint qui assure l'intérim décide de reporter cette élection à 15 jours arguant de la sécurité des actes juridiques et une rentrée à organiser. Depuis règne dans les rangs de la majorité comme de l'opposition du conseil municipal une certaine effervescence politicienne.
Il faut maintenant attendre la réponse du nouveau préfet Patrice Faure qui doit, déjà, à peine arrivé se multiplier sur tous les fronts.
Coup de théâtre, le 1er adjoint qui assure l'intérim décide de reporter cette élection à 15 jours arguant de la sécurité des actes juridiques et une rentrée à organiser. Depuis règne dans les rangs de la majorité comme de l'opposition du conseil municipal une certaine effervescence politicienne.
Un courrier qui met en cause la légalité de la décision de l'élu intérimaire
Dernier épisode de cette affaire, le 28 août, Gabriel Serville a fait parvenir un courrier au préfet de Guyane pour attirer son attention sur la légalité de la décision prise par le premier adjoint Serge Smock qui assume l'intérim de la fonction de maire. Il écrit : " ... Hormis le fait que le premier adjoint fait fi de la présomption de légalité, en agissant ainsi il s'est érigé en juge et procède à un détournement de pouvoir conjugué à deux usurpation d'identité et de fonction...". Dans son argumentaire, le député Serville ajoute : " ... Ces décisions, prises en fonction d'intérêts personnels et politiques, puisque le 1er adjoint est aussi candidat à la fonction de maire, constituent d'inquiétantes entraves aux règles démocratiques et républicaines et laisse planer de réelles incertitudes quant à sa volonté actuelle et future de respecter les règles élémentaires du CGCT."Il faut maintenant attendre la réponse du nouveau préfet Patrice Faure qui doit, déjà, à peine arrivé se multiplier sur tous les fronts.