FIFAC#3 : Ciel de Case, la série documentaire sélectionnée dans la catégorie contenus digitaux

Nicolas Godefroy est un réalisateur heureux. Avec Ciel de Case, il a été sélectionné par le FIFAC dans la catégorie contenus digitaux. Une série de 26 épisodes, qui montre la Guyane, telle qu’elle est, dans toute sa noblesse.

La Guyane, vue du ciel, c’est en quelque sorte, la trame de la série documentaire Ciel de Case. Une série de 26 épisodes qui montre la Guyane, dans sa beauté la plus élémentaire, la plus explicite. Des images tournées en drone, habillées par des textes extraits de la littérature surtout guyanaise. Il fallait y penser. Le principle est simple, le résultat grandiose. Les épisodes donnent une sensation de grandeur, un parfum de magnificence. Ils restituent la beauté lumineuse et radieuse d’un pays dont la nature n’a pas encore révélé les secrets. Un diamant, au stade primaire dont la beauté cachée se devine, se sublime, dans cette série documentaire. Une écriture originale et singulière, incitant à la rêverie et la contemplation.

Une découverte aérienne des communes de Guyane sur de superbes images de drone

 

Une sélection au FIFAC

Une série sélectionnée au FIFAC dans la catégorie contenus digitaux. Nicolas Godefroy est le réalisateur de ce documentaire de création. Il collabore à de nombreux médias. Ciel de Case est sa dernière production. Ciel de Case c’est une série de 26 épisodes de format court de 1mn à 1,30. Il a fallu près de deux ans pour la concevoir.

Nicolas Godefroy

Je suis super content, très satisfait que ce travail soit sélectionné dans un festival prestigieux comme le Fifac, super content que mon écriture suscite un intérêt parmi les professionnels !!! Le point de départ c’est de se dire que le génie humain est toujours le produit d’un terroir et donc la production culturelle est toujours le produit d’une terre, d’une topographie alors je voulais travailler sur cet effet miroir, une terre, cette forêt, les fleuves, ce climat et donc avec des images de drone, de la belle lumière et tout cela supporté par de la poésie et pas seulement de la production littéraire guyanaise. Par exemple les images de  l’Île de Cayenne, sont commentées par un texte de Serge Patient, un extrait bien sûr. Je partais d’un principe de confronter ces images de la terre et cette production artistique littéraire et de donner ainsi des éléments de compréhension de cette fameuse guyanité dont on parle tout le temps mais que personne ne peut vraiment définir. Finalement Ciel de Case c’est une forme de mosaïque et à travers ses 26 épisodes on a un portrait de la Guyane.

Nicolas Godefroy

 

Des images vues du ciel

Les images ont été  filmées par un drone. Des centaines d’heures de rushs en mouvement, travelling, gros plans, composition  filmés par Cedric Vévaut d’Aéroprod Amazonie également producteur exécutif. Chaque épisode, est comme la pièce d’un puzzle, constituant un tableau plus vaste, aux couleurs de la Guyane. Des variations de vert, d’ocre et de bleu... Des brumes formant des halos de lumière, l’eau des fleuves comme un miroir, et le ciel immense infini….

Ça a été compliqué. Un projet comme celui-là c’est un an, deux ans. Le point de départ c’est ma collaboration avec Aéroprod Amazonie qui est productrice. Cette société part en drone faire des images de la Guyane et on s’est retrouvé avec un corpus d’images sublimes et non utilisées. Ca faisait un moment que je voulais m'exprimer et du coup je me suis mis à écrire et on a réussi à dégager 26 thèmes. Et cela c’était le point de départ, il a fallu trouver les textes, j’en ai lu près de 250. A un moment nous sommes arrivés à de convergences presque surnaturelles. Sur le projet de Montsinéry à un moment Pierre Apollinaire Stephenson parle d’un oiseau sur le clocher de l’église qui regarde la mairie et j’ai exactement ce plan là. Je ne voulais pas forcement coller à l’image, je voulais métaphoriser tout cela. Mais à un moment, il y avait le texte parfait pour les images parfaites.

 

Ciel de Case, une porte d'entrée 

Ciel de Case

Ciel de case tire son nom d’une peinture amérindienne circulaire, une voûte céleste allégorique, placée sous le faîte du tukusipan, le carbet communautaire amérindien. Un nom symbolique pour une série figée dans un éclat, que même le temps ne ternira pas.

Ciel de Case : fiche technique

Une série de 26 épisodes de 1 minute au format full HD 1920/817 ( 21/9 ) filme la Guyane en images aériennes, une voix off développe un commentaire littéraire.

La série s'organise sous forme de thèmes :

- la forêt ( la canopée, les savanes, les sentiers comme le Rorota...)

- les villes ( Cayenne, Kourou, St Laurent )

- les églises ( Roura, Sinnamary, Iracoubo )

- les fleuves ( l'Approuague, La comté, le Kourou, la crique Gabrielle )

- le littoral (la mangrove, les plages, les estuaires)

- le spatial (Le centre spatial)

- les communes ( Regina, Kaw, Saul )

- les iles du salut,

- le Maroni,

- l'Oyapock,

- les frontières ( St Georges, Oiapoque, )

Les auteurs :

René Marant, Constantin Verderosa, René Jadfard, Léon Gontran Damas, Auxence Contout, Serge Patient, Georges Othily, André Paradis mais aussi dans les auteurs qui ont écrit sur la Guyane : Henri Charriere, Raymond Monfrais, Albert Londres, Colin Niel. Des textes, poèmes, chansons des peuples amérindiens et bushinengue, de la littérature en créole guyanais, des retours de touristes tombés fous d'amour pour le département et ses habitants.

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