Les finances de la Collectivité Territoriale de Guyane à l'équilibre

Le compte administratif 2017 de la Collectivité Territoriale de Guyane a été voté par les élus de la majorité présents en assemblée plénière. Quarante et un dossiers étaient à l'ordre du jour. Mais ce sont les finances de la CTG qui ont retenu toute l'attention. 
C'est l'heure du bilan pour la Collectivité Territoriale de la Guyane. Ce lundi 25 juin, les conseillers territoriaux étaient appelés à voter les comptes administratifs pour l'année 2017, et une modification du budget 2018 déjà entériné en avril dernier. Une adoption décidée à l'unanimité des élus présents de la majorité, avec quelques abstentions. 
La bonne nouvelle pour la CTG, c'est que les comptes sont excédentaires : l'année 2017 s'achève avec un fond de roulement de 21 millions d'euros. L'an dernier, à la même période, le déficit était estimé à plus de dix millions d'euros. 
Le président Rodolphe Alexandre se félicite :

"Mes services ont réussi à rétablir la situation budgétaire. 2016 a été l'année de l'état des lieux, 2017 l'année où les comptes sont redressés et enfin 2018 sera l'année référence pour la CTG en matière d'investissements". 


Un budget en hausse 

En avril dernier déjà, le budget primitif de la Collectivité était adopté à l'unanimité par les conseillers de la majorité, pour un montant de 801 085 107,21 euros. Un budget qui intègre une partie des fonds libérés par le plan Urgence pour la Guyane acté à hauteur de 1,08 milliard d'euros. Les dépenses de fonctionnement s'élèvent à 569 663 392,37 et d'investissement à 231 421 714, 84 euros. L'accord de Guyane a permis un déblocage de fonds supplémentaires. Par ailleurs l'Etat a versé 9 millions d'euros au titre de l'octroi de mer.
Les modifications votées lors de la plénière du 25 juin, ont pour objectif de fluidifier la gestion des caisses de la CTG.
2018 s'annonce sous les meilleurs auspices pour la Collectivité née dans la douleur de la fusion entre les conseils régional et général. Il y a encore un an, elle avait du mal à se projeter dans l'avenir. La grande crise sociale de mars/avril a été déterminante.