Gabriel Serville critique sévèrement le traitement de la crise sanitaire à Saint Georges de l’Oyapock

« Il est urgent que des moyens supplémentaires en provenance des zones qui ont passé le pic de l’épidémie soient redirigés vers la frontière de la Guyane-Française et du Brésil ». Sur Twitter le député de la 1ère circonscription exprime son point de vue.
 
Sur son compte Twitter, le député Gabriel Serville s’enorgueillit :

« Dès le 1er février j'alertais @gouvernementFR de l’importance de déployer des moyens sanitaires renforcés à la frontière…Malheureusement les faits me donnent aujourd’hui raison et St Georges, à 3h de route du plus proche hôpital, compte les malades par dizaines. »  

Depuis le jeudi 14 mai, le poste frontalier de l’Est est devenu le foyer épidémique le plus important depuis le début de la pandémie. La commune comptait hier soir 54 patients testés positifs, avec une accélération ces derniers jours : 2 cas positifs lundi, 7 mardi, 1O mercredi et enfin 17 hier jeudi 14 mai. Ce qui porte le bilan épidémiologique à 184 cas confirmés depuis le premier malade en Guyane.

Point épidémiologique 14.05.20


La situation dans l’état de l’Amapa, fait craindre le pire….


Gabriel SERVILLE, dans son Thread ne ménage pas non plus le président brésilien :

« Pire, le président @jairbolsonaro mène un combat incompréhensible et délirant contre les mesures de confinement… »

Du côté français, les mesures annoncées hier par l’ARS en réaction à l’explosion de cas frontaliers, seront-elles suffisantes pour rassurer et convaincre le député ?  L’Agence de Santé annonce en effet :
- Qu’elle va proposer dès le 18 mai (semaine prochaine) des tests à toute la population
- La mobilisation de la réserve sanitaire
- La mise à disposition d’un appareil pour effectuer les tests sur place
 

Le sénateur Antoine Karam, sur la même ligne


Le sénateur de la Guyane a interpellé, vendredi 15 mai, le ministre de la santé pour lui demander :
A. KARAM réclame "l'installation d’une unité médicale de campagne à Saint-Georges de l’Oyapock."

Samedi 16 mai, 48 heures, après la première vague de Covid-19, le préfet de Guyane Marc Del Grande, réunira à Saint-Georges de l’Oyapock, tous les acteurs de la gestion de crise.
Enjeux : le suivi et le renforcement du contrôle du territoire, la coordination sanitaire et l’ordre public avec le nécessaire respect par les populations locales du confinement.