Pas de carnaval, pas de vidé, pas de touloulous cette année, mais la crème frangipane et la douceur des galettes devraient aider à garder un esprit festif ! Pâtissiers et boulangers concoctent leurs meilleures créations depuis plusieurs jours, pour le plus grand plaisir des gourmands.
Elle sonne le coup d'envoi d'une longue période de festivités en temps normal en Guyane, l'épiphanie c'était ce dimanche 3 janvier. Si autrefois, cette coutume, couramment appelée "la fête des Rois" était célébrée 6 jours après Noël, elle est désormais fêtée le premier dimanche de l’année.
Chez nous, les restrictions imposées par les autorités préfectorales vont certainement réduire les « soirées spéciales galettes », mais ce qui est sûr, c’est qu’elles n’entraveront pas sa consommation.
Bien dorées, ces galettes fourrées à la frangipane ou encore au coco ne demandent qu’à être achetées pour être dégustées mais pour le moment, les clients se font désirer.
D'habitude on en aurait déjà vendu une bonne quantité. Là, à cause de l'épidémie, les clients viennent mais petit à petit
Pourtant, dans cette autre boulangerie située à quelques encablures, la majorité des clients est repartie avec la leur. L’équipe en service n’est pas surprise: "Ce dimanche on a eu énormément de ventes et on s'y attendait. La moitié du stock est partie très vite", raconte Aillander Dopia, vendeur.
Ici pour s’offrir une galette à 8 parts, comptez en moyenne 20€ et pour une à 15 parts, 35€ (prix exact : 37,50€). Quelques clients ont déjà fait leur choix…et face à cette crise sanitaire, ils gardent bien en tête qu’ils devront se réunir en petit comité pour la savourer.
Notez pour la petite histoire, que plusieurs explications circulent sur la signification de la fameuse fève dissimulée dans la pâte, elle représenterait un symbole de fertilité pour celui ou celle qui la trouve, ce petit sujet en porcelaine, modernisé au fil des siècles était déjà caché dans les galettes à l’époque romaine selon l’historienne Nadine Crétin.