C’est dans le Red Bulls Arena Harrison qu’aura lieu le coup d’envoi de la Gold Cup 2017 ce vendredi 7 juillet à 20h00 heure de Guyane. L’enceinte est celle de l’équipe des New-York Red Bulls, l’une des principales de la ligue majeure de soccer, la ligue 1 américaine.
Située dans la banlieue de la ville d’Harrison dans le New-Jersey, le stade détonne dans un décor d’usines abandonnées, que les quelques chantiers récents peinent encore à gommer. Harrison aura cependant l’honneur d’héberger le match d’ouverture de la Gold Cup édition 2017 entre la Guyane et le Canada. Le match est à guichet fermé. Cette ancienne ville industrielle a vu son activité décroître d’années en années avant de tenter un renouveau en lançant un programme de grande ampleur de construction de plusieurs milliers de logements, assumant ainsi un destin de ville dortoir.
Le stade Red Bulls Arena est l’un des symboles de ce renouveau. Clin d’œil de l’histoire, en 1910, le président américain William Howard Taft évoquait la ville d’Harrison en parlant de « la ruche de l’industrie américaine », un siècle plus tard, c’est bien dans ce cadre marquant la chute de tout un modèle industriel, que le stade flambant neuf accueillait son premier match un samedi 20 mars 2010. Florent Malouda l’un de nos Yana Dòkò le sait peut-être, ce samedi 20 mars 2010, c’est un club cher à son cœur qui foulait la pelouse : le Santos FC. Le club brésilien de Santos dans l’Etat de Sao Paulo, où Malouda a failli signer, disputait en effet un match amical face aux Red Bulls.
Ce renouveau de la cité endormie coïncide aussi avec les belles heures des Red Bulls qui voyait cette même année l’arrivée de l’ancien international français Thierry Henri. Avec lui, l'équipe remporte son premier titre national trois ans plus tard.
Le club est particulièrement impliqué dans le développement du football aux Etats-Unis. Il est l’un des membres fondateurs de la MLS (Ligue majeur de soccer) et contribue à la diffusion du football dans les quartiers via son programme d’accompagnement des associations sportives. Pour Nik Bogiajzopoulos manager en charge du programme des jeunes au sein des New-York Red Bulls, le football est dans une forte dynamique dans le pays même s’il est encore loin de rivaliser avec les sports favoris des américains.
Les fans de soccer de toute la région newyorkaise vont converger ce vendredi soir pour voir la rencontre entre les Yana Dòkò et les Canucks que l’on appelle aussi les Rouges, références à la couleur du maillot de la sélection canadienne. Quand on sait que la devise qui prime normalement dans l’arène des New-Yorks Red Bulls est « red together », soit « rouge ensemble », il ne reste qu’à espérer que le collectif guyanais saura faire corps, tous ensemble pour « jouer crânement » leur chance pour reprendre les mots du coach adjoint Marie-Rose Carême.
Le renouveau de la cité
Le stade Red Bulls Arena est l’un des symboles de ce renouveau. Clin d’œil de l’histoire, en 1910, le président américain William Howard Taft évoquait la ville d’Harrison en parlant de « la ruche de l’industrie américaine », un siècle plus tard, c’est bien dans ce cadre marquant la chute de tout un modèle industriel, que le stade flambant neuf accueillait son premier match un samedi 20 mars 2010. Florent Malouda l’un de nos Yana Dòkò le sait peut-être, ce samedi 20 mars 2010, c’est un club cher à son cœur qui foulait la pelouse : le Santos FC. Le club brésilien de Santos dans l’Etat de Sao Paulo, où Malouda a failli signer, disputait en effet un match amical face aux Red Bulls.
Le @RedBullArena qui accueille le le match d'ouverture de la #goldcup demain entre la Guyane et le Canada. #yanadoko pic.twitter.com/jsq98Pj4nj
— Guyane 1ère (@guyane1ere) 6 juillet 2017
Ce renouveau de la cité endormie coïncide aussi avec les belles heures des Red Bulls qui voyait cette même année l’arrivée de l’ancien international français Thierry Henri. Avec lui, l'équipe remporte son premier titre national trois ans plus tard.
Un sport de plus en plus populaire
Le club est particulièrement impliqué dans le développement du football aux Etats-Unis. Il est l’un des membres fondateurs de la MLS (Ligue majeur de soccer) et contribue à la diffusion du football dans les quartiers via son programme d’accompagnement des associations sportives. Pour Nik Bogiajzopoulos manager en charge du programme des jeunes au sein des New-York Red Bulls, le football est dans une forte dynamique dans le pays même s’il est encore loin de rivaliser avec les sports favoris des américains.
« Le football est de plus en plus populaire aux Etats-Unis, nous sommes aujourd’hui 22 clubs dans la ligue et devrions très bientôt avoir 28 clubs » Nik Bogiajzopoulos.
Les fans de soccer de toute la région newyorkaise vont converger ce vendredi soir pour voir la rencontre entre les Yana Dòkò et les Canucks que l’on appelle aussi les Rouges, références à la couleur du maillot de la sélection canadienne. Quand on sait que la devise qui prime normalement dans l’arène des New-Yorks Red Bulls est « red together », soit « rouge ensemble », il ne reste qu’à espérer que le collectif guyanais saura faire corps, tous ensemble pour « jouer crânement » leur chance pour reprendre les mots du coach adjoint Marie-Rose Carême.