Deux week-ends ont été prévu pour organiser les conférences citoyennes régionales. C’est en Guyane aujourd’hui que ce moment de démocratie participative a été organisé. L’objectif était de réunir des participants issus de la société civile afin d'échanger.
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Deux week-ends ont été prévu au niveau de toute la France pour organiser les conférences citoyennes régionales, le week-end dernier et celui-ci. C’est pour la Guyane aujourd’hui que ce moment de démocratie participative a été organisé. L’objectif était de réunir deux participants issus de la société civile pour chaque thème soit 44 participants pour la Guyane. Ils étaient une trentaine finalement. L’Atelier se déroule au sein de la Maison des cultures et mémoires guyanaises au centre-ville de Cayenne sur toute la journée. Un exercice visiblement apprécié des participants.
Pas évident de réussir à se mettre d’accord sur un groupe de sept à huit autour d’une table mais les curieux, les passionnés de débats, ou ceux qui veulent croire qu’un changement est possible apprécient le simple fait de pouvoir échanger. L'idée est d’identifier des problématiques précises et des pistes de solutions à partir de thèmes assez larges finalement.
Parmi les premiers retours reviennent les questions de justice sociale, l’inadaptation des normes nationales ou européennes avec les réalités guyanaises ou encore l’enjeu d’une politique éducative plus forte face aux enjeux de cohésion sociale que connaît notre territoire.
L’Etat se défend de tout interventionnisme dans l’organisation de ces ateliers un peu partout en France. Les débats sont encadrés par deux animateurs choisis depuis Paris par la conférence nationale du débat public sur la liste d’aptitude des commissaires enquêteurs du département. Mais ils sont animateurs à titre bénévole et non en tant que commissaire enquêteur.
Cependant pour permettre sur chaque table un débat dans les règles démocratiques et fluidifier les échanges, chacune dispose d’un facilitateur. Sur les quatre groupes d'échanges de l’atelier de Cayenne, trois ont pour facilitateur, un fonctionnaire appartenant à la fonction publique d’état.
Difficile de ne pas y voir une forme de garde-fou de l’Etat, mais le référent de la mission du Grand Débat National, Antoine Planquette, présent pour l’occasion, réfute. Pour ce dernier, "il faut simplement y voir un recours à la ressource volontaire disponible, ces facilitateurs n’étant pas rémunérés et par ailleurs jouant un rôle unique de distribution de la parole autour de la table mais ne prenant pas part directement dans un sens ou dans un autre aux échanges".
Une affirmation qui semble confortée par les témoignages que nous avons recueillis auprès des citoyens participants.
À la fin de la journée les propositions retenues feront l’objet d’une synthèse régionale rédigée par les animateurs qui intégrera l’ensemble des contributions régionales du Grand Débat. "Si le nombre de propositions est limité, c’est bien pour que le rapport final soit opérationnel" avance la préfecture. Malgré sa participation, l’une des citoyennes confiait son scepticisme quant à la suite, et c’est l’un des enjeux de l’exercice voulu par le gouvernement : regagner la confiance perdue envers les institutions.
Quatre thématiques
Autour de quatre grandes tables, une par thème, les participants à cet atelier citoyen qui ne se connaissaient pas forcément au départ, vont donc débattre toute une journée, avec l’objectif d’arriver à pas plus d’une ou deux propositions d’action : la transition écologique, la fiscalité, la démocratie et la citoyenneté, enfin l’organisation de l’Etat.Pas évident de réussir à se mettre d’accord sur un groupe de sept à huit autour d’une table mais les curieux, les passionnés de débats, ou ceux qui veulent croire qu’un changement est possible apprécient le simple fait de pouvoir échanger. L'idée est d’identifier des problématiques précises et des pistes de solutions à partir de thèmes assez larges finalement.
Des débats encadrés
Parmi les premiers retours reviennent les questions de justice sociale, l’inadaptation des normes nationales ou européennes avec les réalités guyanaises ou encore l’enjeu d’une politique éducative plus forte face aux enjeux de cohésion sociale que connaît notre territoire.L’Etat se défend de tout interventionnisme dans l’organisation de ces ateliers un peu partout en France. Les débats sont encadrés par deux animateurs choisis depuis Paris par la conférence nationale du débat public sur la liste d’aptitude des commissaires enquêteurs du département. Mais ils sont animateurs à titre bénévole et non en tant que commissaire enquêteur.
Des facilitateurs pour fluidifier les débats
Cependant pour permettre sur chaque table un débat dans les règles démocratiques et fluidifier les échanges, chacune dispose d’un facilitateur. Sur les quatre groupes d'échanges de l’atelier de Cayenne, trois ont pour facilitateur, un fonctionnaire appartenant à la fonction publique d’état.Difficile de ne pas y voir une forme de garde-fou de l’Etat, mais le référent de la mission du Grand Débat National, Antoine Planquette, présent pour l’occasion, réfute. Pour ce dernier, "il faut simplement y voir un recours à la ressource volontaire disponible, ces facilitateurs n’étant pas rémunérés et par ailleurs jouant un rôle unique de distribution de la parole autour de la table mais ne prenant pas part directement dans un sens ou dans un autre aux échanges".
Une affirmation qui semble confortée par les témoignages que nous avons recueillis auprès des citoyens participants.