Grève au CHK : les salariés manifestent devant le siège de l'ARS

L’UTG ne décolère pas après le rendez vous manqué de mardi entre l’Agence régionale de Santé, la direction de l’hôpital de Kourou et les grévistes. Le syndicat est venu le dire de manière très symbolique ce matin à la directrice de l’ARS.
L’UTG ne décolère pas après le rendez vous manqué de mardi entre l’Agence régionale de la Santé, la direction de l’hôpital et les grévistes. Les deux directions ont délibérément boudé la rencontre sans pour autant avertir les grévistes et les élus de leur absence au tout dernier moment. Le syndicat qui n’a pas digéré est venu le dire de manière très symbolique ce matin à la directrice de l’ARS qui était absente. 


Laver l'affront 

Laver l’affront comme disent les grévistes, c’était le sens de la mobilisation de l’UTG devant l’Agence régionale de la Santé ce matin. Par cette action symbolique le syndicat a voulu signifier à la directrice de l’ARS son manque de décence en refusant sans crier gare de se rendre à la rencontre de mardi.
Les membres du  syndicat qui ne décolèrent pas, demandent par conséquent des excuses publiques à la responsable de l’ARS avant même un retour au dialogue.
Arlette Edward secrétaire générale adjointe centrale UTG ulcérée : 

"Nous n'acceptons pas cette incivilité, son attitude méprisante, de nous avoir convoqué à Kourou et de ne pas nous avoir donné les raisons de son absence, nous demandons des excuses"


Sortir du conflit 

Des excuses publiques c’est ce que souhaite lui aussi le député Gabriel Serville venu apporter son soutien aux grévistes.
Voilà pour la forme, sur le fond du dossier chacun campe sur ses positions. Les grévistes ont répondu à la ministre de la Santé. Dans un courrier adressé aux élus cette dernière affirmait son intention de ne pas déroger aux textes sur la reprise de l’ancienneté des salariés et le maintien des salaires en cas d’intégration dans la fonction publique hospitalière
Denis Zéro secrétaire général UTG CHK précise : 

"Il a été convenu une proposition, une projection de leur carrière dans la fonction publique à chaque salarié individuellement. Aujourd'hui ils reviennent là dessus en disant que les avocats se sont trompés. C'est à eux de trouver une solution." 


La balle est désormais dans le camp de la directrice de l’ARS.Les négociations devraient reprendre cet après-midi.
Le reportage de Guyane la 1ère :