C'est la première mobilisation d'ampleur dans l'éducation nationale depuis l'élection d'Emmanuel Macron. Une intersyndicale appelait à la grève nationale. L'intersyndicale dénonçait la suppression de près de 3000 postes dans le secondaire en 2019. La grève a été peu suivie.
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C'est la première mobilisation d'ampleur dans l'éducation nationale depuis l'élection d'Emmanuel Macron. Une intersyndicale appelait à la grève aujourd'hui dans toute la France, pour dénoncer la suppression de près de 3000 postes de professeurs dans le secondaire à la rentrée 2019. Plusieurs filières devraient ainsi être supprimées dans la formation professionnelle. Comme dans l'hexagone, la grève a en Guyane été peu suivie. A Cayenne, une centaine d'enseignants étaient devant les grilles du rectorat.
La mobilisation intersyndicale contre le projet de budget 2019 pour l’éducation n’a pas drainé les foules. Regroupés devant les grilles du rectorat, les différents syndicats se sont mobilisés contre les annonces du projet de budget 2019 pour l’éducation nationale. La suppression de 3000 postes inquiète le personnel enseignant guyanais qui craint une fragilisation de l’éducation sur le territoire.
Sarah Ebion secrétaire académique SNES FSU Guyane explique :
Marina Soupra SNUEP-FSU précise :
Luc Bérille secrétaire général UNSA exaspéré :
Un dialogue est nécessaire pour les enseignants qui veulent une école publique qui respecte les personnels et qui permet la réussite de tous les élèves.
Une mobilisation qui n'a pas eu le succès escompté. Et pourtant l'ensemble des organisations syndicales de l'éducation avaient lancé un mot d'ordre de grève. Ce n'était pas arrivé depuis 2011.
Alexandre Dechavannes secrétaire de la Fédération syndicale unitaire était l'Invi Thé Café.
Les syndicats ont décidé de rester mobilisés. Ils maintiennent un piquet de grève devant le rectorat.
Suppression de postes
La mobilisation intersyndicale contre le projet de budget 2019 pour l’éducation n’a pas drainé les foules. Regroupés devant les grilles du rectorat, les différents syndicats se sont mobilisés contre les annonces du projet de budget 2019 pour l’éducation nationale. La suppression de 3000 postes inquiète le personnel enseignant guyanais qui craint une fragilisation de l’éducation sur le territoire. Sarah Ebion secrétaire académique SNES FSU Guyane explique :
"Dans une situation où les conditions de scolarisation se dégradent, la scolarisation n'est pas effective, beaucoup de jeunes quittent l'école par manque d'accueil et d'infrastructures. Ce sont des mesures qui vont encore dégrader la situation"
La voie professionnelle aussi
La filière professionnelle est elle aussi touchée par le nouveau plan d’action du ministre de l’éducation. Diminution du nombre de filière, valorisation de l’apprentissage au détriment de la voie scolaire et transfert des contenus d’enseignement au patronat, pour les enseignants dans les voies professionnels, ces mesures dévalorisent la filière.Marina Soupra SNUEP-FSU précise :
"Quels sont les moyens? Plutôt que de passer 1h30 avec un élève, 2h lui permettraient de s'améliorer, cette réforme ne permet pas de revaloriser la voie professionnelle et de former des citoyens"
Inadaptation
Dans le développement guyanais, les questions éducatives sont fondamentales pour un département aussi jeune. Pour les syndicats ce nouveau plan budgétaire de l’éducation, n’est pas adapté au territoire.Luc Bérille secrétaire général UNSA exaspéré :
"On voit bien que les choix qui sont faits aujourd'hui gènèrent une espèce de tension sociale sous-jacente en permanence en Guyane qui ne peut être qu'être alimentée par des politiques inconséquentes".
Un dialogue est nécessaire pour les enseignants qui veulent une école publique qui respecte les personnels et qui permet la réussite de tous les élèves.
Une mobilisation qui n'a pas eu le succès escompté. Et pourtant l'ensemble des organisations syndicales de l'éducation avaient lancé un mot d'ordre de grève. Ce n'était pas arrivé depuis 2011.
Alexandre Dechavannes secrétaire de la Fédération syndicale unitaire était l'Invi Thé Café.