En grève depuis plus d’un mois, les salariés d’EDF Guyane bloquent ce lundi 24 avril plusieurs sites de Cayenne. Parmi leurs revendications : la lutte contre le plan d’austérité d’EDF, le manque d’embauche locale ou encore de moyens.
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Les grévistes d'EDF Guyane durcissent leur mouvement. Ce lundi matin, ils ont bloqué plusieurs sites et notamment l’entrée de l’hôtel Royal Amazonia à Cayenne. Aucun véhicule n’est autorisé à pénétrer ou sortir de l’établissement.
Selon les grévistes, des cadres de l’entreprise et des agents se donneraient rendez-vous dans cet hôtel le matin pour préparer leur journée de travail. Ainsi ce lundi matin, ils auraient observé le départ de plusieurs véhicules, depuis l’hôtel. Joint par Guyane 1ère, la direction ne s’est pas exprimée pour le moment.
Par ailleurs, les grévistes dénoncent une "politique discriminatoire" et un "comportement méprisant" de la part du directeur à l’encontre des agents. Le personnel mobilisé réclame son départ.
Le siège d'EDF délocalisé ?
Les grévistes estiment que leur direction a délocalisé le siège de la société au sein de cet hôtel. Depuis le 20 mars dernier, le siège EDF du boulevard Mandela est entravé par un piquet de grève.Selon les grévistes, des cadres de l’entreprise et des agents se donneraient rendez-vous dans cet hôtel le matin pour préparer leur journée de travail. Ainsi ce lundi matin, ils auraient observé le départ de plusieurs véhicules, depuis l’hôtel. Joint par Guyane 1ère, la direction ne s’est pas exprimée pour le moment.
Barrages et blocage
Entamée depuis plusieurs semaines, la grève des agents d’EDF Guyane avait été mise entre parenthèse avec le mouvement social général qui a touché le département. Désormais, les grévistes veulent durcir le ton. Le centre EDF de Baduel qui accueille les clients est définitivement fermé. Des pneus, des palettes mais aussi des véhicules entravent l’accès du bâtiment. Au boulevard Mandela, siège de la direction, la circulation est perturbée par des barrages érigés sur la chaussée.Les revendications
Les agents dénoncent l’application du plan d’austérité d’EDF, le manque d’embauche locale. Ils réclament aussi l’ouverture de 84 postes. La direction leur en propose trois pour le moment.Par ailleurs, les grévistes dénoncent une "politique discriminatoire" et un "comportement méprisant" de la part du directeur à l’encontre des agents. Le personnel mobilisé réclame son départ.