La grogne des intervenants en langue maternelle

Les ILM, les intervenants en langue maternelle, interpellent le recteur. Il leur avait été promis des formations diplômantes et un inspecteur dédié et pour l’instant, ils ne voient rien venir. Ils se sont formés en collectif pour dénoncer leur situation au sein de l’académie guyanaise.
Les intervenants en langue maternelle, les ILM sont en colère. Ces personnels de l'éducation nationale accompagnent les enfants dont la langue maternelle n’est pas le français. Ils sont 70 cette année en Guyane, pour prendre en charge quelques 3000 enfants. Ils interpellent le rectorat sur deux points importants notamment la nomination d’un inspecteur de l’éducation nationale en charge des langues amérindiennes et bushinengue
Pour Stéphane Maïpio, intervenant en langue maternelle kalin'a au groupe scolaire de Bellevue à Iracoubo les promesses n'ont pas été tenues :

"Nous avons besoin d'un encadrant, un inspecteur en charge des langues bushi nengué et amérindiennes. C'est un poste qui devait être créé, il y a deux ans. Nous réclamons cette nomination.


Le second point de revendication des ILM est la formation. Ils devaient être une vingtaine à suivre un cursus pour obtenir un diplôme universitaire des sciences de l’éducation et de la formation. A ce jour, aucune information de la part du rectorat disent-ils…

On nous avait promis de nous intégrer dans un cursus de formation continue qui déboucherait sur un diplôme qui permet d'enseigner. C'est le diplôme universitaire des sciences de l'éducation et de la formation. Mais aujourd'hui nous n'avons aucune information sur cela. Nous avons envoyé un courrier au mois de juin signé par tous les ILM qui étaient à l'université. Il n'y pas de réponse du rectorat.