Pour Stéphane Maïpio, intervenant en langue maternelle kalin'a au groupe scolaire de Bellevue à Iracoubo les promesses n'ont pas été tenues :
"Nous avons besoin d'un encadrant, un inspecteur en charge des langues bushi nengué et amérindiennes. C'est un poste qui devait être créé, il y a deux ans. Nous réclamons cette nomination.
Le second point de revendication des ILM est la formation. Ils devaient être une vingtaine à suivre un cursus pour obtenir un diplôme universitaire des sciences de l’éducation et de la formation. A ce jour, aucune information de la part du rectorat disent-ils…
On nous avait promis de nous intégrer dans un cursus de formation continue qui déboucherait sur un diplôme qui permet d'enseigner. C'est le diplôme universitaire des sciences de l'éducation et de la formation. Mais aujourd'hui nous n'avons aucune information sur cela. Nous avons envoyé un courrier au mois de juin signé par tous les ILM qui étaient à l'université. Il n'y pas de réponse du rectorat.