Promis il y a trois ans par l’Etat, deux radars devaient renforcer la lutte contre la pêche illégale et l’immigration clandestine au large des côtes guyanaises. Mais le projet n’est toujours pas financé.
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Depuis plus de vingt ans, les eaux guyanaises sont pillées par les pêcheurs illégaux venus du Brésil, à l’est et du Surinam, à l’ouest. En septembre 2014, l’Etat annonçait le projet d’installation de deux radars à terre pour surveiller les frontières maritimes. Trois ans plus tard, le projet est au point mort toujours pas financé.
En 2013, trois migrants sont morts noyés et plusieurs autres ont été portés disparus après un naufrage au large de la Guyane. Les radars maritimes pourraient donc aussi sauver des vies. A Mayotte, il y a quatre radars, ils ont permis de repérer des centaines de bateaux de migrants clandestins.
Des radars indispensables pour réguler le flux migratoire
Ces deux radars ont pourtant une importance stratégique dans la protection des eaux guyanaises. De longue date, de nombreux migrants clandestins rentrent en Guyane par la voie fluviale et maritime, entre Oiapoque, au Brésil et le littoral guyanais.En 2013, trois migrants sont morts noyés et plusieurs autres ont été portés disparus après un naufrage au large de la Guyane. Les radars maritimes pourraient donc aussi sauver des vies. A Mayotte, il y a quatre radars, ils ont permis de repérer des centaines de bateaux de migrants clandestins.