On dépasse les 150μg/m3 de poussières dans l’air sur l’île de Cayenne, la procédure d’alerte1 a donc enclenchée par la Préfecture. Les poussières du Sahara sont responsables de cette pollution.
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L’Ora, l’Observatoire Régional de l’Air a relevé de très fortes concentrations de poussières depuis ce matin 5 janvier de l’ordre de 150 microgrammes par mètre cube. L’alerte est déclenchée au-delà des 80 microgrammes par mètre cube en moyenne en 24 heures.
L’explication à cette pollution aux particules, ce n’est pas une surprise, ce sont les poussières du Sahara qui sont très concentrées dans l'atmosphère.
Des signes à surveiller également pour les personnes les moins exposées.
En ce qui concerne l’épisode de ce 5 janvier, l’Ora prévoit une situation qui va durer au moins jusqu’au 6 janvier.
L’explication à cette pollution aux particules, ce n’est pas une surprise, ce sont les poussières du Sahara qui sont très concentrées dans l'atmosphère.
Des risques pour les populations les plus fragiles
Le risque sanitaire existe : ces particules sont très très fines, de l’ordre de moins de 10 microns, de quoi provoquer des gènes respiratoires ou une irritation des yeux. Les personnes les plus sensibles sont invitées à limiter leurs déplacements aux abords des axes routiers, éviter les activités physiques intenses et de consulter un pharmacien ou un médecin en cas de troubles respiratoires.Des signes à surveiller également pour les personnes les moins exposées.
Les poussières du Sahara, un phénomène récurrent
Le code de l’environnement tolère un nombre de 35 dépassements par an du seuil d’information et de recommandation. En 2014, ce seuil a été dépassé 38 fois, 47 fois en 2015 ce qui commence à devenir préoccupant pour la respiration des personnes.En ce qui concerne l’épisode de ce 5 janvier, l’Ora prévoit une situation qui va durer au moins jusqu’au 6 janvier.