Des détenus de la prison de Rémire-Montjoly se sont soulevés ce matin. Vers 8h30 lors de l'ouverture des cellules, un gardien a été pris à parti et ses clés lui ont été dérobées. Les détenus ont allumé un feu. Le calme est revenu après la mobilisation d'un important dispositif de sécurité.
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Il y a eu jusqu’à 80 gendarmes, un escadron entier de brigadiers mobiles, les effectifs de la compagnie de Matoury, qui se sont engouffrés dans le centre pénitentiaire juste derrière les hommes du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale. Le GIGN, c’est cette unité d’élite spécialisée dans la gestion de crise.
Il a fallu un peu plus d’une heure à ces hommes pour progresser jusqu’aux deux quartiers où se nichait la révolte… Des militaires appuyés dans leur manœuvre par un hélicoptère qui n’a cessé de décrire des arcs de cercle au-dessus des barbelés.
Durant cette heure qu’aura duré l’opération, rien n’a filtré, si ce n’est le bruissement des pales, les hoquets des camions d’intervention et les cris angoissés de détenus qui parvenaient jusqu’aux oreilles du personnel rassemblé à l’extérieur.
Il a fallu attendre le bilan dressé par les autorités, et il est plutôt positif. Il y a bien eu des dégradations matérielles, causées par l’incendie notamment, mais aucun blessé.
Le gardien molesté, après avoir été un temps enfermé par les prisonniers, reste néanmoins sous le choc. Il a été conduit à l’hôpital de Cayenne, son témoignage va être précieux pour déterminer les causes de cette mutinerie.
Car après le temps de l’intervention, arrive celui de l’enquête : Pourquoi ces condamnés se sont-ils révoltés ?
Aucune certitude pour l’instant, uniquement des pistes. Depuis le 18 mars, la prévention contre le coronavirus a mis un terme aux visites familiales au sein du centre pénitentiaire.
La suspension de l’accès aux parloirs aurait-elle pu faire monter la frustration, l’animosité ?
Non répond l’administration, qui rappelle que des mesures de compensation ont été mises en place comme l’augmentation du crédit téléphonique octroyé à chaque détenu.
Selon la directrice de l’établissement, un mouvement de contestation contre le protocole d’hygiène n’a pas non plus lieu d’être puisque des masques sont distribués aux agents.
Une enquête qui n’en est qu’à ses prémices mais dont on connait déjà l’une des conclusions : les sanctions contre les mutins seront sévères selon Samuel Filniez, le procureur de la république.
Des peines lourdes a-t-il précisé pour des faits de vols et dégradations en réunion.
Il a fallu un peu plus d’une heure à ces hommes pour progresser jusqu’aux deux quartiers où se nichait la révolte… Des militaires appuyés dans leur manœuvre par un hélicoptère qui n’a cessé de décrire des arcs de cercle au-dessus des barbelés.
Une heure pour rétablir l'ordre
Durant cette heure qu’aura duré l’opération, rien n’a filtré, si ce n’est le bruissement des pales, les hoquets des camions d’intervention et les cris angoissés de détenus qui parvenaient jusqu’aux oreilles du personnel rassemblé à l’extérieur.Il a fallu attendre le bilan dressé par les autorités, et il est plutôt positif. Il y a bien eu des dégradations matérielles, causées par l’incendie notamment, mais aucun blessé.
Le gardien molesté, après avoir été un temps enfermé par les prisonniers, reste néanmoins sous le choc. Il a été conduit à l’hôpital de Cayenne, son témoignage va être précieux pour déterminer les causes de cette mutinerie.
Une enquête pour déterminer les causes de ce soulèvement
Car après le temps de l’intervention, arrive celui de l’enquête : Pourquoi ces condamnés se sont-ils révoltés ?Aucune certitude pour l’instant, uniquement des pistes. Depuis le 18 mars, la prévention contre le coronavirus a mis un terme aux visites familiales au sein du centre pénitentiaire.
La suspension de l’accès aux parloirs aurait-elle pu faire monter la frustration, l’animosité ?
Non répond l’administration, qui rappelle que des mesures de compensation ont été mises en place comme l’augmentation du crédit téléphonique octroyé à chaque détenu.
Selon la directrice de l’établissement, un mouvement de contestation contre le protocole d’hygiène n’a pas non plus lieu d’être puisque des masques sont distribués aux agents.
Une enquête qui n’en est qu’à ses prémices mais dont on connait déjà l’une des conclusions : les sanctions contre les mutins seront sévères selon Samuel Filniez, le procureur de la république.
Des peines lourdes a-t-il précisé pour des faits de vols et dégradations en réunion.