Le député de la Guyane a déposé sur le bureau du Président de l’Assemblée Nationale une proposition de résolution pour la création d’une commission d’enquête sur la lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane.
Pour Gabriel Serville, « En constante augmentation depuis le début des années 2000, ce phénomène mobilise entre 3 000 à 15 000 travailleurs en situation irrégulière qui opèrent sur près d’un millier de sites répartis sur l’ensemble du territoire guyanais, avec un mouvement observé vers le coeur du Parc Amazonien de Guyane et toujours plus près des bassins de vie. »
On estime que les exploitants d'or illégaux produisent chaque année entre 5 et 10 tonnes d'or (contre 1 à 1,5 tonnes déclarées annuellement par les opérateurs légaux). Des chiffres qui laissent tout de suite entrevoir les conséquences sociale, sanitaire et économique de cette activité illégale qui représenterait un manque à gagner entre 202 et 405 millions d'euros pour la filière légale.
Depuis 3 décennies l’Etat tente de lutter contre les garimpéros, aujourd’hui Gabrielle Serville voudrait que les parlementaires évaluent les conséquences de l’orpaillage clandestins et l’efficacité de la lutte de l’Etat. L'opération « Harpie », lancée en février 2008 de façon périodique est devenue permanente à partir de mars 2010, succédant aux opérations « Anaconda » de 2002 à 2004 et « Toucan » de 2004 à 2008. Cependant, écrit le député de la 1ère circonscription, « après dix ans de lutte contre l’orpaillage illégal, un constat demeure : les impacts subis par les populations locales et par les écosystèmes dont elles dépendent demeurent extrêmement sévères et si les activités illégales baissent de façon cyclique, elles sont globalement en augmentation et continuent de gangrener la vie des Guyanais.
Dès lors, pour le député :
On estime que les exploitants d'or illégaux produisent chaque année entre 5 et 10 tonnes d'or (contre 1 à 1,5 tonnes déclarées annuellement par les opérateurs légaux). Des chiffres qui laissent tout de suite entrevoir les conséquences sociale, sanitaire et économique de cette activité illégale qui représenterait un manque à gagner entre 202 et 405 millions d'euros pour la filière légale.
Depuis 3 décennies l’Etat tente de lutter contre les garimpéros, aujourd’hui Gabrielle Serville voudrait que les parlementaires évaluent les conséquences de l’orpaillage clandestins et l’efficacité de la lutte de l’Etat. L'opération « Harpie », lancée en février 2008 de façon périodique est devenue permanente à partir de mars 2010, succédant aux opérations « Anaconda » de 2002 à 2004 et « Toucan » de 2004 à 2008. Cependant, écrit le député de la 1ère circonscription, « après dix ans de lutte contre l’orpaillage illégal, un constat demeure : les impacts subis par les populations locales et par les écosystèmes dont elles dépendent demeurent extrêmement sévères et si les activités illégales baissent de façon cyclique, elles sont globalement en augmentation et continuent de gangrener la vie des Guyanais.
Dès lors, pour le député :
"il convient par la création d’une commission d’enquête d’actualiser et d’approfondir la connaissance par la représentation nationale des impacts sanitaires, environnementaux, économiques et sociaux des activités d’orpaillage illégal en Guyane ."
Gabriel Serville, député de la Guyane (1ère circonscription)
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