La Guyane confrontée à une vague d’immigration sans précédent. En trois ans le territoire a enregistré plus de 11 000 demandes d’asile. Des demandes déposées en grande majorité par des migrants haïtiens. L’habitat précaire explose et les services publics sont débordés.
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L’an dernier, en Guyane, les demandes d’asile ont doublé : 5122 demandes contre 2511 en 2015 qui était déjà une année record. Selon l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides, on est sur le même rythme cette année, soit environ 3500 demandes depuis le 1er janvier, selon nos calculs.
En à peine trois ans, la Guyane a donc reçu plus de 11 000 demandes d’asile. Rapporté à la population, c’est comme si la France hexagonale avait vu arriver sur son sol 3 millions de personnes en trois ans.
En Guyane, plus de 80 % des demandeurs d’asile sont de nationalité haïtienne. La plupart d’entre eux ne répondent pas aux critères de l’asile
Plus de 97 % de ces demandes d’asile déposées en Guyane ont été rejetées l’an dernier. Les demandeurs éconduits restent ensuite sur le territoire, sans papier, dans des conditions très précaires, comme dans le bidonville érigé sur le Mont Baduel, sur un terrain appartenant à la Collectivité Territoriale de Guyane. Pour le président de la collectivité, Rodolphe Alexandre, l’Etat doit prendre ses responsabilités.
Cette poussée migratoire sans précédent augmente la pression sur les services publics, déjà débordés. Ainsi, quinze jours après la rentrée, près d’un millier de jeunes migrants sont inscrits au CASNAV, en attente d’une place au collège ou au lycée.
Voyez le reportage
11 000 demandes d'asile en 3 ans
En à peine trois ans, la Guyane a donc reçu plus de 11 000 demandes d’asile. Rapporté à la population, c’est comme si la France hexagonale avait vu arriver sur son sol 3 millions de personnes en trois ans.En Guyane, plus de 80 % des demandeurs d’asile sont de nationalité haïtienne. La plupart d’entre eux ne répondent pas aux critères de l’asile
Plus de 97 % de ces demandes d’asile déposées en Guyane ont été rejetées l’an dernier. Les demandeurs éconduits restent ensuite sur le territoire, sans papier, dans des conditions très précaires, comme dans le bidonville érigé sur le Mont Baduel, sur un terrain appartenant à la Collectivité Territoriale de Guyane. Pour le président de la collectivité, Rodolphe Alexandre, l’Etat doit prendre ses responsabilités.
Cette poussée migratoire sans précédent augmente la pression sur les services publics, déjà débordés. Ainsi, quinze jours après la rentrée, près d’un millier de jeunes migrants sont inscrits au CASNAV, en attente d’une place au collège ou au lycée.
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