Invitée de Franceinfo, la ministre des Outre-mer a expliqué qu’elle traitera “en urgence” la situation en Guyane. Annick Girardin souhaite mettre en place le comité de suivi et activer le plan d’urgence.
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La Guyane, qui a connu un long conflit social qui a paralysé l'activité pendant près de cinq semaines, sera un sujet "que je traiterai en urgence”, a déclaré samedi la nouvelle ministre des Outre-mer Annick Girardin, sur franceinfo.
Après l'accord trouvé le 21 avril, il faut désormais s'atteler à "la question de la mise en place du comité de suivi" et à la question de "la mobilisation de l'ensemble des ministères qui se sont engagés dans cet accord", a expliqué la ministre.
L'accord, signé le 21 avril par le collectif "Pou Lagwiyann dékolé", les élus du territoire et le préfet de Guyane (au nom du gouvernement français), a notamment acté un plan d'urgence proposé le 2 avril par le gouvernement pour des mesures d'un montant de 1,08 milliard d'euros.
Parmi elles, on trouve notamment des mesures pour la sécurité, pour la justice, pour la santé ou encore pour l’éducation. "Ce plan d'urgence il faut aujourd'hui l'activer", a insisté la ministre.
En Guyane, "ce plan d'urgence il faut aujourd'hui l'activer", dit Annick Girardin #8h30politique pic.twitter.com/zuHfKYOmQb
— franceinfo (@franceinfo) 20 mai 2017
Mise en place du comité de suivi
Le mouvement social, mené par le collectif "Pou Lagwiyann dékolé" avait bloqué le territoire en mars et avril dernier pour réclamer des mesures financières permettant au département de rattraper son retard sur l’Hexagone.Après l'accord trouvé le 21 avril, il faut désormais s'atteler à "la question de la mise en place du comité de suivi" et à la question de "la mobilisation de l'ensemble des ministères qui se sont engagés dans cet accord", a expliqué la ministre.
Activer le plan d’urgence
L'accord, signé le 21 avril par le collectif "Pou Lagwiyann dékolé", les élus du territoire et le préfet de Guyane (au nom du gouvernement français), a notamment acté un plan d'urgence proposé le 2 avril par le gouvernement pour des mesures d'un montant de 1,08 milliard d'euros.Parmi elles, on trouve notamment des mesures pour la sécurité, pour la justice, pour la santé ou encore pour l’éducation. "Ce plan d'urgence il faut aujourd'hui l'activer", a insisté la ministre.