Cette mission du dispositif HARPIE dite « renforcée » a porté un préjudice majeur aux activités d'orpaillage illéga en Guyane, particulièrement avec l’interception des flux logistiques des garimpeiros. Le préjudice financier est estimé à 4 millions d’euros.
Pour cela durant 7 semaines du 21 octobre et le 9 décembre, des forces de gendarmerie appuyées par des militaires des forces armées en Guyane (FAG) ont opérés sur les différents sites d'orpaillage en utilisant d’importants moyens, terrestres, fluviaux, maritimes et aériens. « Au plus fort de l’opération, plus de 500 soldats ont été déployés » indique le communiqué de la préfecture. De nombreuses actions de harcèlement par voie fluviale et en quad ont été menées pour déstabiliser l’adversaire. Etaient visés, les principaux sites du bassin de Beiman et des zones Lipo-Lipo, Atouka, Papaïchton et Dorlin. Ces différents sites démantelés de l’Ouest guyanais ont été désertés.
Une neutralisation des sites illégaux couronnée de succès
Cette opération d’envergure a permis, entre autres saisies, le démantèlement de 900 carbets, de récupérer 140 moteurs, 15 pirogues motorisées, 90 groupes électrogènes…
Ces prises très importantes de matériels, les destructions des sites d’habitats ont déstabilisé « l’économie générale de l’orpaillage illégal" provoquant une forte augmentation des coûts de tous les flux logistiques. L’exploitation illégale de l’or est devenue, de fait, très couteuse pour les garimpeiros et a conduit au ralentissement leurs activités. Ces différents sites démantelés de l’Ouest guyanais ont été désertés.