Début septembre, les parents bloquaient l’accès à l’école de Monfina. Il manquait 7 professeurs. Il a fallu attendre le 23 septembre pour que la situation s’améliore, avec l’arrivée de six professeurs de la brigade formation continue.
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A l’heure des premières vacances de l’année scolaire, intéressons-nous à la situation dans le village de Monfina, situé au bord du fleuve Maroni, à Grand Santi. Rappelez-vous, au moment de la rentrée, début septembre, les parents avaient bloqué l’accès à l’école. Six professeurs n’avaient pas pris leur poste, volontairement, et un autre manquait à l’appel. Le fleuve fait encore souvent figure de repoussoir pour les nouveaux enseignants. Il a fallu attendre le 23 septembre pour que la situation s’améliore, avec l’arrivée de six professeurs de la brigade formation continue envoyés par le Rectorat. Une équipe de choc pour qui l’esprit d’équipe a un sens.
C’est la musique de Ray Charles qui a été choisie par le directeur de l’école de Monfina pour accueillir les enfants ce vendredi matin. Depuis le 23 septembre, les effectifs sont enfin au complet. Tous les professeurs sont là. Six membres de la brigade formation continue sont arrivés dans ce village à l’écart de Gran Santi… et ont apporté leur sourire.
Haydée Lassalle professeur explique :
En quatre semaines, les professeurs suppléants ont pris leurs quartiers à Monfina. Et si tout le monde aujourd’hui est dans son élément, il a fallu attendre de prendre ses marques. Sacha, jeune institutrice, est arrivée avec quelques appréhensions.
Sacha Lefel professeur :
Le fleuve pourtant, Sacha le connaissait déjà. L’an dernier, elle avait découvert cet environnement avec l’ESPE, l’Ecole Supérieure des professeurs. C’était un voyage de deux semaines de remplacement.
Pour le rectorat, pas de doute au moment de prendre la décision d’envoyer cette brigade pour répondre à l’urgence de la rentrée.
Diane Zarkout inspecteur d'académie, responsable de la brigade :
Marianne Craig professeur des écoles :
Les deux enseignantes ont envie de rester. Elles n’attendent qu’une approbation du rectorat. La confirmation est tombée vendredi, veille des vacances. Tous les enseignants de la brigade qui le souhaitent vont poursuivre l’année scolaire à Monfina. Les trois autres vont reprendre leur mission… dans l’agglomération cayennaise.
Solidarité entre collègues
C’est la musique de Ray Charles qui a été choisie par le directeur de l’école de Monfina pour accueillir les enfants ce vendredi matin. Depuis le 23 septembre, les effectifs sont enfin au complet. Tous les professeurs sont là. Six membres de la brigade formation continue sont arrivés dans ce village à l’écart de Gran Santi… et ont apporté leur sourire.Haydée Lassalle professeur explique :
« Il y a une très bonne ambiance ici. Généralement on est assez proches. Je suis avec des collègues avec qui j’ai l’habitude de me déplacer. La bonne ambiance, elle perdure elle aussi.»
Un autre monde
En quatre semaines, les professeurs suppléants ont pris leurs quartiers à Monfina. Et si tout le monde aujourd’hui est dans son élément, il a fallu attendre de prendre ses marques. Sacha, jeune institutrice, est arrivée avec quelques appréhensions.Sacha Lefel professeur :
« Je ne parlais pas un mot de djuka. Ça pouvait être un peu stressant ».
Une brigade mobile expérimentée
Le fleuve pourtant, Sacha le connaissait déjà. L’an dernier, elle avait découvert cet environnement avec l’ESPE, l’Ecole Supérieure des professeurs. C’était un voyage de deux semaines de remplacement.Pour le rectorat, pas de doute au moment de prendre la décision d’envoyer cette brigade pour répondre à l’urgence de la rentrée.
Diane Zarkout inspecteur d'académie, responsable de la brigade :
Tous les soirs, Marianne et Haydée lavent la vaisselle, dans le fleuve.« Les professeurs qui la composent font preuve d’un véritable esprit d’équipe. Ils partent souvent ensemble. Ils préparent leur départ et arrivent sur place. Il y a un extrême esprit de solidarité entre eux. Ils prévoient à la fois où dormir, comment dormir. La solidarité entre collègues mais aussi dans le village.»
Marianne Craig professeur des écoles :
« C’est un privilège d’être là. On côtoie des personnes simples, on prend le temps de faire les choses d’être avec les enfants. »
Les deux enseignantes ont envie de rester. Elles n’attendent qu’une approbation du rectorat. La confirmation est tombée vendredi, veille des vacances. Tous les enseignants de la brigade qui le souhaitent vont poursuivre l’année scolaire à Monfina. Les trois autres vont reprendre leur mission… dans l’agglomération cayennaise.