L'heure du bilan pour le carnaval 2018

Des petits bouts de chocolat
Le carnaval 2018 s’est achevé hier. C’est l’heure du bilan. L’Union syndicale des opérateurs touristiques est inquiète. Les retombées économiques attendues, cette année encore, se font attendre.

Une filière désorganisée 


A l’instar des carnavals de Nice ou du Brésil, le carnaval de Guyane par ses particularismes aurait chaque année du drainer des milliers de touristes. Un vœu pieux des acteurs du tourisme en Guyane, qui peine à se réaliser. Les avions ne sont pas surchargés et les hôtels ont du mal à équilibrer leurs taux d’occupation. Selon l’Union syndicale des opérateurs touristiques, la filière est désorganisée. Elle peine à se structurer, pourtant les produits attractifs et novateurs existent.

Jean Luc Lewest président de l’Union des Opérateurs Touristiques de Guyane explique :

"Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une vraie coordination. Il faudrait une véritable fédération de tous les acteurs. Pourquoi ne pas créer un comité de pilotage, qui permettrait de réunir toutes les offres et les décliner? Il faut également un programme, qui soit élaboré avec au moins un an d’avance. Les touristes qui viennent ne savent pas où aller, que faire et perdent du temps à chercher la bonne information."


Le carnaval ne décolle toujours pas 


Le carnaval 2018 n’a pas satisfait les représentants des professions du tourisme. Le Club des hôteliers ainsi que l’Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière confirment qu'il ne décolle toujours pas. Les problèmes que rencontrent le secteur touristique ne sont pas nouveaux : les billets d’avion encore trop chers, le vaccin contre la fièvre jaune obligatoire, les visas frontaliers contraignants.

Le reportage de Guyane la 1ère