Hôpital André Rosemon : l'UTG Santé dénonce la dégradation du service public de santé

Malaise persistant à l'hôpital de Cayenne. Après la démission de 17 urgentistes, l' UTG santé accuse la direction et l’ARS de sous-estimer les difficultés. Plus grave, le protocole d’accord signé par la direction et l’UTG santé l’an dernier n'est toujours pas appliqué. 
L’hôpital et ses agents toujours en souffrance. Près de deux mois que 17 médecins des urgences ont donné leur démission collective et aujourd’hui c’est le syndicat UTG ( union des travailleurs guyanais) qui dénonce lui aussi la dégradation des conditions de travail et d’accueil au centre hospitalier de Cayenne.

Une longue grève et après ? 

En 2017,  l’UTG santé avait mené une longue grève de 75 jours qui s’était terminée avec la signature d’un protocole d’accord.
Un an plus tard, aucune avancée.
Eric Molinier secrétaire général UTG santé l'admet : 

"Nous ne sommes que sur l'intégration de 75 stagiaires. Nous n'avons pas avancé sur les 110 postes que nous avions négociés et les équipements. La direction et l'ARS font vraiment traîner les choses. On se demande pourquoi. Le gouvernement ne nous entend pas. Personne ne prend en charge ce qui se passe en Guyane". 


Le CHAR en urgence absolue

Le CHAR est en urgence absolue et pourtant rien ne semble bouger. L’UTG santé organise le 27 juin une marche pour dénoncer la déroute du centre hospitalier André Rosemon.
Une mission du président du Conseil national des urgences hospitalières mandatée par le ministère de la Santé est aussi attendue le 7 juillet prochain en Guyane.
Le reportage de Guyane la 1ère :