Au lendemain de l'incendie meurtrier au quartier Mango à Cayenne les sinistrés rescapés attendent des solutions de relogement. Une enquête a été ouverte par le parquet. Elle devra déterminer les raisons de l'incendie et les conditions de vie des victimes.
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Au lendemain de l'incendie meurtrier au quartier Mango à Cayenne les sinistrés rescapés attendent des solutions de relogement. Une enquête a été ouverte par le parquet. Elle devra déterminer les raisons de l'incendie et les conditions de vie des victimes.
Des cendres et des amas de ferrailles calcinées qui rappellent l’horreur du drame survenu ce mardi matin dans le quartier Mango à Cayenne.
Un incendie a ravagé cette maison, faisant 2 morts et un blessé, grièvement brûlé. Les corps des deux victimes, un frère et sa sœur âgés tous deux d’une quarantaine d’années ont été retrouvés dans les décombres de la maison. L’homme transporté à l’hôpital de Cayenne était le concubin de la femme décédée.
La maison était un véritable taudis, où étaient logés 29 personnes dont 11 enfants. Presque habituel dans ce quartier populaire où les maisons sont très souvent en mauvais état et loin des normes requises.
Un témoin :Des conditions d'hébergement contraires
Le parquet de Cayenne a ouvert une enquête aux chefs d'homicide involontaire et conditions d’hébergement contraires à la dignité humaine en raison de l’insalubrité des lieux. Le propriétaire de la maison, lui aussi du quartier devra répondre à de nombreuses questions.
La famille a déjà été entendue par les enquêteurs de la police nationale. Le fils de la victime habitait aussi dans le quartier Mango. Il confirme que l’habitation était en très mauvais état.
Un des fils de la victime s'exprime :
Le Centre d’action sociale de Cayenne s’est occupé de reloger à titre provisoire les familles qui vivaient dans la maison. La plupart sont en situation régulière et ont tout perdu dans l’incendie. La mairie s’interroge sur le propriétaire de la maison, qui réside à côté.
A-t-on affaire à un marchand de sommeil ?
Réginaldo Grâce-Etienne directeur du CAS, le Centre d'action sociale précise :
Un expert incendie étudiera le site et l’autopsie pourrait aussi apporter de nouveaux éléments. Enfin les témoignages devront déterminer s'il y avait ou non exploitation de la misère humaine.
Vision d'horreur
Des cendres et des amas de ferrailles calcinées qui rappellent l’horreur du drame survenu ce mardi matin dans le quartier Mango à Cayenne.Un incendie a ravagé cette maison, faisant 2 morts et un blessé, grièvement brûlé. Les corps des deux victimes, un frère et sa sœur âgés tous deux d’une quarantaine d’années ont été retrouvés dans les décombres de la maison. L’homme transporté à l’hôpital de Cayenne était le concubin de la femme décédée.
La maison était un véritable taudis, où étaient logés 29 personnes dont 11 enfants. Presque habituel dans ce quartier populaire où les maisons sont très souvent en mauvais état et loin des normes requises.
Un témoin :
"Il y a des câbles qui passent partout sans sécurité. C'est un quartier populaire, les personnes qui y vivent ne sont pas riches".
Des conditions d'hébergement contraires
à la dignité humaine
Le parquet de Cayenne a ouvert une enquête aux chefs d'homicide involontaire et conditions d’hébergement contraires à la dignité humaine en raison de l’insalubrité des lieux. Le propriétaire de la maison, lui aussi du quartier devra répondre à de nombreuses questions.
La famille a déjà été entendue par les enquêteurs de la police nationale. Le fils de la victime habitait aussi dans le quartier Mango. Il confirme que l’habitation était en très mauvais état.
Un des fils de la victime s'exprime :
"Ce n'était pas un logement décent, au niveau hygiène, réseau électrique etc... Mais nous n'avions pas le choix".
11 familles : 29 personnes
Le Centre d’action sociale de Cayenne s’est occupé de reloger à titre provisoire les familles qui vivaient dans la maison. La plupart sont en situation régulière et ont tout perdu dans l’incendie. La mairie s’interroge sur le propriétaire de la maison, qui réside à côté.A-t-on affaire à un marchand de sommeil ?
Réginaldo Grâce-Etienne directeur du CAS, le Centre d'action sociale précise :
"Je n'ai pas l'information claire et précise. Ce que nous savons, c'est que chaque famille avait une pièce qu'elle louait. Officiellement il y avait deux maisons, on a identifié 11 ménages et 29 personnes".
Un expert incendie étudiera le site et l’autopsie pourrait aussi apporter de nouveaux éléments. Enfin les témoignages devront déterminer s'il y avait ou non exploitation de la misère humaine.