Irfaan Ali, le président du Guyana à la tête de la Communauté caribéenne (CARICOM) pour 6 mois

Le président du Guyana, Irfaan Ali, nouveau président de la CARICOM pour 6 mois
Depuis ce 1er janvier Irfaan Ali a succédé à Roosevelt Skerrit, premier ministre de la Dominique à la tête de la Communauté caribéenne (CARICOM). Le président du Guyana dirigera l’instance durant 6 mois comme prévu par les statuts de cette organisation internationale.

Irfaan Ali, le président du Guyana, a pris une dimension internationale ces 6 derniers mois avec le conflit territorial qui oppose son pays le Guyana à celui du Venezuela concernant l’administration de la région de l’Essequibo. Depuis ce 1er janvier, le président guyanien est la tête de la CARICOM, la Communauté caribéenne, l’organisation internationale créée en 1973 qui regroupe quinze états et six membres associés.

La présidence de la CARICOM est tournante, elle change tous les six mois et est assurée par les présidents ou premiers ministres des membres. Le président assure en réalité un rôle de représentation. Afin qu’il n’y ait pas dilution ou rupture du pouvoir, l’exécutif de l’institution est assuré par un secrétaire général élu par les représentants de chaque État membre pour 5 ans.

Un message de paix et de fraternité pour commencer un mandat de 6 mois

En prenant ses fonctions, le président Ali a bien sûr adressé un message particulier pour ouvrir à la fois sa mandature et le nouvel an. Un discours axé sur le maintien de la paix et de la sécurité internationale : « Cette nouvelle année offre de nouvelles possibilités de poursuivre des programmes ciblés pour faire progresser les priorités stratégiques de la CARICOM dans le but de poursuivre les objectifs de développement de la Région et de lutter pour la paix et la prospérité dans notre communauté des Caraïbes… Notre objectif est d'améliorer la vie de nos citoyens, grâce à une coopération déterminée et soutenue, en offrant des services de santé de qualité, un système d'éducation plus pertinent pour les jeunes, des environnements de vie sûrs et confortables, de nouveaux emplois et un climat financier propice aux investissements. »

En 2012, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane se sont portées candidates pour siéger en qualité de membres associés. La candidature de la Martinique a été acceptée et ratifiée en septembre 2023. La formalisation se fera au mois de février au Guyana. Il n’y a pas eu de suite officielle pour les candidatures de la Guadeloupe et de la Guyane.