Jean-Etienne Antoinette s'exprime enfin après avoir été blanchi par la justice dans l'affaire du réseau interurbain de Kourou

Jean-Etienne Antoinette relaxé dans le dossier du réseau interurbain de la ville de Kourou. L’ancien maire et sénateur était poursuivi pour favoritisme.Jean Luc Alais et Kévin Madeleine qui comparaissaient également, eux, ont été reconnu coupables de faux et usage de faux.
 
Lors de l’audience du tribunal correctionnel en septembre dernier, le procureur de la République avait requis contre Jean-Etienne Antoinette 6 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende.  


La fin d'un calvaire

L’ancien maire de Kourou, et ex-sénateur, comparaissait pour délit de favoritisme dans l'affaire de l’attribution du marché des transports interurbains de Kourou à la société 3G2M, de Kévin Madeleine. mais aussi l'affectation du marché de la télésurveillance à Kourou. Dans cette affaire, la mairie de Kourou s’est constituée partie civile. Aujourd’hui Jean Etienne Antoinette exprime sa satisfaction :

"J’ai toujours été serein. Il fallait laisser la justice faire son œuvre. C’est la deuxième fois que la ville de Kourou perd face à moi. La première c’était devant le tribunal administratif. Là c’est une deuxième victoire. Il y a tentative d’instrumentalisation pour me salir politiquement. La justice a sifflé la fin de la récréation. On ne parle pas aujourd’hui de la situation catastrophique de la ville de Kourou et des échecs des différentes politiques menées par l’actuelle municipalité. Parallèlement on oublie le fond du dossier. Kourou est privé de transport inter urbain digne de ce nom. Dernière observation : le maire de Kourou m’a reproché en 2017 d’avoir attribué ce marché à une entreprise guyanaise au détriment d’une société guadeloupéenne qui trois mois plus tard était en liquidation judiciaire et qui n’a pas porté plainte. Cette exemple retrace toute l’histoire.
Pour conclure, je souhaiterais rendre un hommage à ma mère morte la veille de l’audience du tribunal correctionnel. Cette victoire a beaucoup d’importance pour moi"

 

Deux autres prévenus

Dans ce dossier, il y a deux autres prévenus : Kévin Madeleine et Jean-Luc Alaïs, entrepreneur dans la vidéo surveillance. Le premier comparaissait pour recel de favoritisme. C’est lui qui est à la tête de la société visée par la procédure 3G2M.
Ils ont été condamnés à un mois de prison avec sursis et 3000 euros d’amende