Jean-Victor Castor et Davy Rimane, siègent au sein du groupe de la Gauche démocrate et républicaine à l'Assemblée nationale

Groupe GDR à l'Assemblée nationale
Les deux députés de Guyane, nouvellement élus, ont choisi finalement de siéger avec le groupe de la Gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée nationale. Un choix symbolisant selon eux « l’unité volontaire, affichée et constructive que la Guyane espère tant de ses élus ».
Les deux députés de Guyane : Jean-Victor Castor et Davy Rimane

Les deux députés de Guyane, depuis leur élection affichent l’unité. Elus pour la première fois respectivement dans la 1ere et 2ème circonscription de la Guyane, le choix de leur groupe était très attendu car représentatif d’une couleur et d’une action politiques. Les députés ont été très courtisés à leur arrivée à l’Assemblée nationale. Après une semaine de rencontres et de sérieuses discussions avec les représentants des différents groupes parlementaires de la NUPES,  ils ont finalement opté pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) à l’Assemblée nationale.

Liberté de paroles 

Le groupe GDR, La Gauche démocrate et républicaine (GDR), est le groupe parlementaire du Parti communiste. Il a réussi pour la XVIe législature à rallier dans ses rangs le plus grand nombre de députés ultramarins. La formation a séduit dix élus ultramarins, soutenus pour la plupart par la NUPES lors des Législatives. Le groupe GDR sera donc le plus important groupe parlementaire Outre-mer de l’Assemblée nationale.  Les députés guyanais ont estimé « que le groupe avait bien saisi les enjeux qui se posaient à ce large territoire qu’est la Guyane et comprenait que son développement était subordonné à deux préalables : la restitution totale des terres et l’évolution statutaire ».

Unité affichée

Jean-Victor Castor et Davy Rimane entendent être la voix de la singularité guyanaise, et « libres de se positionner sur les choix stratégiques à venir ainsi que la liberté de vote ». Ces deux critères ont été déterminants, dans leur choix. Les deux parlementaires veulent intervenir de concert pour préserver cette unité. Siéger au sein d’un même groupe est la première étape.