"Victoire !" Ainsi débute un tweet de Patrick Karam publié le mercredi 15 décembre 2021. "Le COJO (Comité d'Organisation des Jeux Olympiques et para) avait prévu le passage de la flamme olympique dans tous les départements de l'Hexagone et dans un seul territoire ultramarin. Au terme d'une longue bataille, j'ai obtenu l'engagement de passer sur tous nos territoires", annonce le vice-président du conseil régional d’Ile-de-France chargé des sports.
Une situation jugée "inacceptable"
Pour Patrick Karam, le projet initial était "inacceptable". Lors du conseil d’administration de Paris 2024, en septembre 2021, il a donc demandé à ce que tous les territoires d’Outre-mer puissent accueillir le relais de la flamme. Cette requête aurait été soutenue par Valérie Pécresse, présidente du Conseil Général Ile-de-France. "Ces territoires doivent avoir toute leur place dans le parcours du relai de la flamme et même au-delà, à tous les niveaux du projet Paris 2024", indique le communiqué.
Après plusieurs demandes et face à l’insistance de Patrick Karam, qui a été soutenu par d’autres élus, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques aurait accepté cette requête le 13 décembre 2021. "La balle est désormais dans le camp de l’Etat qui doit proposer un modèle économique viable permettant de déployer la flamme olympique et paralympique sur l’ensemble des territoires d’Outre-mer qui en feront la demande", lit-on sur le communiqué du vice-président du conseil régional d’Ile-de-France.
Maintenant, charge aux préfets de chaque territoire de prendre en charge le surcoût du passage de la flamme. Cette somme est estimée entre 100 000 et 150 000 euros.