Marie-Claude Jean-Joseph a été victime d'un accident vasculaire cérébral en août dernier. Cette mère de famille de 48 ans en 2016, avait déjà fait un AIT (accident ischémique transitoire). Depuis deux mois, elle est en arrêt maladie et doit désormais prendre des médicaments à vie. Après une semaine d’hospitalisation et de la rééducation, Marie Claude regagne petit à petit l’usage de sa partie gauche.
Un taux élevé en Guyane
Le taux d’hospitalisation pour AVC en Guyane figure parmi les plus élevés avec 226 hospitalisations pour 100 000 habitants contre 175/100 000 pour la France entière (donnée 2019 ; source = GEODES). C’est le 2ème taux le plus élevé après La Réunion qui enregistre 271 hospitalisations pour 100 000 habitants.
L’hypertension artérielle figure parmi les principaux facteurs de risque d’AVC et la Guyane enregistre également une prévalence plus forte que dans de nombreuses régions. L’obésité et le diabète constituent également des facteurs de risque.
Comprendre les signes
Dans 85 % des cas, l’AVC est causé par un infarctus cérébral, tandis que les 15 % restants sont dus à une hémorragie cérébrale. L'objectif principal de cette journée est de sensibiliser le public à l'importance de la prévention et de la prise en charge immédiate des symptômes de l'AVC.
Comprendre les signes d'un AVC est essentiel car cela permet une intervention rapide, ce qui peut sauver des vies et réduire les séquelles potentielles. Plus tôt un AVC est traité, meilleures sont les chances de rétablissement complet.
Marie-Claude Jean-Joseph en est le plus bel exemple.