C'était la Journée mondiale des langues des signes ce 23 septembre et pour l’occasion, l’association SERAC Antilles Guyane (Surdité, Entraide, Rencontre, Accessibilité, Communication) était présente toute la journée dans une grande surface de Matoury.
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23 septembre, c’est la journée mondiale des langues des signes. Pour l’occasion, l’association SERAC Antilles Guyane (Surdité, Entraide, Rencontre, Accessibilité, Communication) était présente toute la journée dans une grande surface de Matoury. Objectif : aller au plus proche de la population afin de les sensibiliser auprès de cet handicap invisible… et donc méconnu. Un handicap encore plus difficile à vivre en cette période de pandémie de coronavirus.
Aller au plus proche des gens pour les sensibiliser à la surdité. C’étaitt l’objectif des membres de l’association SERAC en Guyane, lors de cette journée spéciale.
Ou plutôt LES langues des signes, différentes de par le monde… et qui revendiquent la singularité de la culture sourde… plus que son handicap. Les personnes présentes ont réagi : Je pense que c’est une bonne action, pour les gens qui en ont besoin comme ça. Si on est handicapé, on le voit, mais quand on est sourds ça ne se voit pas. C’est ça la difficulté.
C’est bien pour avoir des contacts et… montrer aux autres qu’ils sont là.
La surdité, un handicap invisible et donc méconnu. Alors les membres de l’association, n’hésitent pas à faire apprendre aux guyanais leurs premiers mots en langue des signes.
La pandémie actuelle entraîne une situation encore plus critique pour la communauté sourde. Plusieurs endroits n’accueillent pas de public, il faut donc passer par l’écrit et aucun interprète n’est présent dans ces situations. De simples démarches du quotidien peuvent rapidement devenir un vrai parcours du combattant.
Se pose aussi le problème du masque car la langue des signes, ce n’est pas seulement avec les doigts souline Juliette Compte : Quand on porte un masque on ne voit pas les expressions du visage. Exemple : pour dire « aimer », ça va être ce geste. Et pour dire « dégouter », ça va être ce geste également. La différence c’est l’expression du visage : « aimer », « dégouter ». C’est très important.
Face au manque d’interprètes sur le territoire, le premier pas en avant serait d’adopter un langage gestuel. Valoriser la langue des signes pour enfin permettre à la communauté sourde de se faire entendre.
Sensibiliser et encore sensibiliser à la langue des signes
Aller au plus proche des gens pour les sensibiliser à la surdité. C’étaitt l’objectif des membres de l’association SERAC en Guyane, lors de cette journée spéciale.La langue des signes est méconnue. On vient ici pour informer et surtout montrer ce qu’il y a de beau dans la langue des signes. Les gens vont pouvoir apprendre leurs premiers signes et s’initier à cette magnifique langue.
Ou plutôt LES langues des signes, différentes de par le monde… et qui revendiquent la singularité de la culture sourde… plus que son handicap. Les personnes présentes ont réagi : Je pense que c’est une bonne action, pour les gens qui en ont besoin comme ça. Si on est handicapé, on le voit, mais quand on est sourds ça ne se voit pas. C’est ça la difficulté.
C’est bien pour avoir des contacts et… montrer aux autres qu’ils sont là.
La surdité, un handicap invisible et donc méconnu. Alors les membres de l’association, n’hésitent pas à faire apprendre aux guyanais leurs premiers mots en langue des signes.
C’est de permettre aux gens de voir qu’il n’y a pas de blocage avec la langue des signes. On peut facilement discuter avec les gens. Le corps s’exprime, la bouche parle. Ce sont deux choses importantes pour aider les sourds et les malentendants.
Une situation difficile à vivre durant cette pandémie covid pour les sourds
La pandémie actuelle entraîne une situation encore plus critique pour la communauté sourde. Plusieurs endroits n’accueillent pas de public, il faut donc passer par l’écrit et aucun interprète n’est présent dans ces situations. De simples démarches du quotidien peuvent rapidement devenir un vrai parcours du combattant.Y’a un manque de personnes qui vont être interprétes, qui vont être bilingue, ça va être difficile pour les personnes sourdes. Du coup on fait comment ? A chaque fois on est bloqué dans notre communication. On ne se fait pas vraiment rejeter, mais c’est un peu ça…
Se pose aussi le problème du masque car la langue des signes, ce n’est pas seulement avec les doigts souline Juliette Compte : Quand on porte un masque on ne voit pas les expressions du visage. Exemple : pour dire « aimer », ça va être ce geste. Et pour dire « dégouter », ça va être ce geste également. La différence c’est l’expression du visage : « aimer », « dégouter ». C’est très important.
Face au manque d’interprètes sur le territoire, le premier pas en avant serait d’adopter un langage gestuel. Valoriser la langue des signes pour enfin permettre à la communauté sourde de se faire entendre.