En s'appuyant sur la victoire de l'AS Kawina en quart de finale de la Coupe CTG, le maire de Papaïchton, Jules Deie a demandé de nouveau une "réflexion" pour la mise en place d'un dispositif permettant aux associations sportives du fleuve une participation régulière aux compétitions.
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C'est une sacrée performance qu'a réalisée l'AS Kawina, l'équipe de la commune de Papaïchton. Considérés comme étant outsiders, les joueurs du Haut-Maroni se sont qualifiés pour la demi-finale de la Coupe CTG, et ce malgré le fait qu'ils ne bénéficient pas des structures organisationnelles des différents championnats guyanais. Le souci de l'enclavement, la commune de Papaïchton n'est pas la seule à le subir, c'est bien un problème généralisé pour la plupart des communes du fleuve.
Pourtant, on estime que cette région compte près de 20 000 habitants, ce qui est loin d'être négligeable. C'est dans ce cadre que Jules Deie, le maire de la commune de Papaïchton, s'est fendu d'un communiqué dans lequel il demande aux instances sportives et institutionnelles une réflexion en faveur de la mise en place d'un dispositif singulier. Ce dernier concèderait la possibilité aux associations sportives du fleuve de s'exprimer au travers de diverses compétitions (championnat du fleuve, dotation de transport etc...).
Joint par notre rédaction, Marcel Bafau, le président de la Ligue de Football, a assuré que la création d'une poule du fleuve était actuellement à l'étude dans les hautes sphères du football guyanais. Ce championnat regrouperait alors les équipes de l'Ouest, ce qui permettrait à des équipes telles que l'AS Kawina de jouer régulièrement, en réduisant grandement la problématique du transport et des distances de déplacement. Cette initiative de la LFG pourrait être effective dès la saison prochaine.
Toutefois, cette solution ne règle pas toutes les problématiques que peuvent rencontrer les équipes du bassin de l'Ouest et du Haut-Maroni qui ont notamment perdu l'antenne de la Ligue de Football de Saint-Laurent. Comme l'a indiqué Mickle Papayo, dirigeant de l'AS Grand Santi, au micro de Jessy Xavier dans l'émission Oroyo, il reste un travail considérable (que ce soit un niveau de l'aménagement du territoire ou encore de la coordination des actions entre les communes et la LFG) pour ces associations sportives puissent bénéficier des mêmes avantages que celles du littoral.
(Ré)écoutez l'émission Oroyo avec Jessy Xavier et Bertrand Villeneuve du mercredi 11 avril 2018
Pourtant, on estime que cette région compte près de 20 000 habitants, ce qui est loin d'être négligeable. C'est dans ce cadre que Jules Deie, le maire de la commune de Papaïchton, s'est fendu d'un communiqué dans lequel il demande aux instances sportives et institutionnelles une réflexion en faveur de la mise en place d'un dispositif singulier. Ce dernier concèderait la possibilité aux associations sportives du fleuve de s'exprimer au travers de diverses compétitions (championnat du fleuve, dotation de transport etc...).
Un championnat du Haut-Maroni à l'étude
Joint par notre rédaction, Marcel Bafau, le président de la Ligue de Football, a assuré que la création d'une poule du fleuve était actuellement à l'étude dans les hautes sphères du football guyanais. Ce championnat regrouperait alors les équipes de l'Ouest, ce qui permettrait à des équipes telles que l'AS Kawina de jouer régulièrement, en réduisant grandement la problématique du transport et des distances de déplacement. Cette initiative de la LFG pourrait être effective dès la saison prochaine.
Toutefois, cette solution ne règle pas toutes les problématiques que peuvent rencontrer les équipes du bassin de l'Ouest et du Haut-Maroni qui ont notamment perdu l'antenne de la Ligue de Football de Saint-Laurent. Comme l'a indiqué Mickle Papayo, dirigeant de l'AS Grand Santi, au micro de Jessy Xavier dans l'émission Oroyo, il reste un travail considérable (que ce soit un niveau de l'aménagement du territoire ou encore de la coordination des actions entre les communes et la LFG) pour ces associations sportives puissent bénéficier des mêmes avantages que celles du littoral.
(Ré)écoutez l'émission Oroyo avec Jessy Xavier et Bertrand Villeneuve du mercredi 11 avril 2018