Julienne Morisseau a quitté sa terre natale Saint Laurent du Maroni, il y a 17 ans. Elle vit à Paris et s’investit bénévolement au sein de plusieurs organismes pour une meilleure place de la femme dans la société.
Maéva Myriam Ponet/MCT •
Les violences faites aux femmes au cœur de l’actualité. L’occasion de faire un focus sur une jeune guyanaise, qui œuvre pour la cause des femmes et des jeunes filles à l’international. Julienne Morisseau a quitté sa terre natale Saint Laurent du Maroni, il y a 17 ans. Elle vit à Paris et s’investit bénévolement au sein de plusieurs organismes pour une meilleure place de la femme dans la société.
« Une fillette qui est mariée de force c’est la fin de son enfance une existence avortée. Au-delà c’est une existence qui n’est plus. La fillette ne peut plus aller à l’école et est retenue de force. Certaines s’en sortent, d’autres jamais. »
« Il y avait toujours cette sphère d’entraide liée à l’Eglise. On allait visiter des personnes à l’hôpital, on leur amenait à manger, on faisait des actes de solidarité avec les personnes restées en Haïti. Mes parents m’ont boostée et ont tout fait malgré les conditions modestes pour que j’aille plus loin avec cet espoir que demain sera toujours meilleur ».
Aujourd’hui cette jeune femme accomplie est un modèle pour sa communauté. Elle partage avec beaucoup de générosité ses expériences avec les jeunes qu’elle croise. Dans quelques jours, le retour à Paris, la tête remplie de projets. Fin novembre, elle organise avec son club, une conférence sur les violences faites aux femmes à l’Assemblée nationale
Et à plus long terme, elle aimerait créer un club Zonta en Guyane, pour aider les jeunes femmes guyanaises à la recherche de bourses pour poursuivre leurs études.