Julienne Morisseau, une jeune femme dont la passion est d'aider les autres

Julienne Morisseau a quitté sa terre natale Saint Laurent du Maroni, il y a 17 ans. Elle vit à Paris et s’investit bénévolement au sein de plusieurs organismes pour une meilleure place de la femme dans la société.
Les violences faites aux femmes au cœur de l’actualité. L’occasion de faire un focus sur une jeune guyanaise, qui œuvre pour la cause des femmes et des jeunes filles à l’international. Julienne Morisseau a quitté sa terre natale Saint Laurent du Maroni, il y a 17 ans. Elle vit à Paris et s’investit bénévolement au sein de plusieurs organismes pour une meilleure place de la femme dans la société.


Venir en aide aux démunis

Militante féministe, présidente du Zonta Paris Port Royal Concorde et fondatrice de l'ONG « Ô secours des enfants démunis d'Haïti », Julienne Morrisseau est partie depuis 17 ans de sa terre natale. A 34 ans, la jeune Saint-Laurentaise est directrice dans un grand groupe informatique à Paris. En parallèle, elle mène des actions en faveur des femmes et des jeunes filles.
Depuis 2 ans et demi, elle est présidente du club Zonta Paris Port Royal Concorde. Une ONG internationale qui collabore avec l’ONU, l’UNESCO, OIT et l’UNICEF pour l’amélioration de la condition et les droits des femmes dans le monde à travers des actions de financement et des bourses d’études. Elle finance également une école en Haïti.
Plusieurs thématiques tiennent Julienne à cœur : la lutte contre le décrochage scolaire des jeunes filles, les violences faites aux femmes, les femmes sans domicile fixe ou encore les mariages forcés et précoces.
Julienne Morisseau militante féministe, présidente du Zonta Paris Port Royal Concorde et fondatrice de l'ONG « Ô secours des enfants démunis d'Haïti » explique : 

« Une fillette qui est mariée de force c’est la fin de son enfance une existence avortée. Au-delà c’est une existence qui n’est plus. La fillette ne peut plus aller à l’école et est retenue de force. Certaines s’en sortent, d’autres jamais. »


L'entraide comme crédo

Nouvellement mère, pour elle ce goût pour ces actions humanitaires lui vient de son éducation. Ses parents l’ont toujours soutenue dans ses rêves malgré leurs conditions modestes. Des parents haïtiens arrivés illégalement sur le territoire dans les années 70.

« Il y avait toujours cette sphère d’entraide liée à l’Eglise. On allait visiter des personnes à l’hôpital, on leur amenait à manger, on faisait des actes de solidarité avec les personnes restées en Haïti. Mes parents m’ont boostée et ont tout fait malgré les conditions modestes pour que j’aille plus loin avec cet espoir que demain sera toujours meilleur ».

Aujourd’hui cette jeune femme accomplie est un modèle pour sa communauté. Elle  partage avec beaucoup de générosité ses expériences avec les jeunes qu’elle croise. Dans quelques jours, le retour à Paris, la tête remplie de projets. Fin novembre, elle organise avec son club, une conférence sur les violences faites aux femmes à l’Assemblée nationale
Et à plus long terme, elle aimerait créer un club Zonta en Guyane, pour aider les jeunes femmes guyanaises à la recherche de bourses pour poursuivre leurs études.