L’examen de l’affaire Leboulanger reporté. La session d’Assises a été annulée. Les avocats ont mis leur menace à exécution. Ils sont en grève. L’audience était très attendue car le meurtrier présumé de Anne-Marie Leboulanger comparaissait devant la justice.
L’examen de l’affaire Leboulanger reporté. La session d’Assises a été annulée. Les avocats ont mis leur menace à exécution. Ils ont lancé un mot d’ordre de grève. L’audience était très attendue car le meurtrier présumé de Anne-Marie Leboulanger comparaissait devant la justice.
Les avocats ont donc décidé de se mettre en grève. Résultat : la paralysie des permanences et audiences pénales ainsi que des audiences de la cour nationale du Droit d’asile.
Depuis des mois, ils dénoncent le projet de loi de programmation 2019-2022 et de réforme de justice. Selon les avocats, les dispositions de ce projet de loi, vont à l’encontre d’une justice humaine. Ils dénoncent également localement les dysfonctionnements des juridictions avec « le retard de délivrance de copie des dossiers, de traitement des demandes d’aide juridictionnelle, de notification des jugements et des modifications unilatérales des dates d’audience ».
Trop c’est trop, les avocats ont mis leur menace à exécution. La grève a été lancée pour une durée indéterminée.
Première conséquence et non des moindres : le report de l’examen de l’affaire Leboulanger par la cour d’Assises de Cayenne.
L’affaire a été renvoyée aux 5, 6, et 7 juin prochain au grand désarroi de la famille de la victime qui avait fait spécialement le déplacement de l’hexagone pour assister aux quatre jours d’audience.
C’est l’un des faits divers les plus sordides qu’a connu la Guyane ces dernières années. Le 31 mars 2015, l’épouse du directeur du centre commercial de Carrefour à Matoury avait été retrouvée, la gorge tranchée gisant dans une mare de sang. Son meurtrier présumé devait être jugé à compter d'aujourd'hui.
Les avocats ont donc décidé de se mettre en grève. Résultat : la paralysie des permanences et audiences pénales ainsi que des audiences de la cour nationale du Droit d’asile.
Les avocats veulent une justice humaine
Depuis des mois, ils dénoncent le projet de loi de programmation 2019-2022 et de réforme de justice. Selon les avocats, les dispositions de ce projet de loi, vont à l’encontre d’une justice humaine. Ils dénoncent également localement les dysfonctionnements des juridictions avec « le retard de délivrance de copie des dossiers, de traitement des demandes d’aide juridictionnelle, de notification des jugements et des modifications unilatérales des dates d’audience ».Trop c’est trop, les avocats ont mis leur menace à exécution. La grève a été lancée pour une durée indéterminée.
Des conséquences déjà perceptibles
Première conséquence et non des moindres : le report de l’examen de l’affaire Leboulanger par la cour d’Assises de Cayenne.L’affaire a été renvoyée aux 5, 6, et 7 juin prochain au grand désarroi de la famille de la victime qui avait fait spécialement le déplacement de l’hexagone pour assister aux quatre jours d’audience.
C’est l’un des faits divers les plus sordides qu’a connu la Guyane ces dernières années. Le 31 mars 2015, l’épouse du directeur du centre commercial de Carrefour à Matoury avait été retrouvée, la gorge tranchée gisant dans une mare de sang. Son meurtrier présumé devait être jugé à compter d'aujourd'hui.