Alors que le collège de juges qui devait trancher la demande de libération anticipée de l'ancien maire de Saint-Laurent a décidé de le relâcher sous surveillance d'un bracelet électronique, le parquet lui a fait appel. Un appel qui a pour effet de suspendre cette libération.
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Le tribunal d'application des peines a répondu favorablement ce lundi à la demande de Placement sous Surveillance Électronique probatoire (PSE probatoire) déposée par Léon Bertrand, détenu depuis le 17 septembre au centre pénitentiaire de Rémire après sa condamnation dans l'affaire des marchés illégaux de la CCOG. Les trois juges composant ce tribunal ont donc estimé que l'ancien président de la CCOG pouvait retourner chez lui avec un bracelet électronique pour contrôler ses heures de sortie.
Malgré ce jugement favorable, Léon Bertrand va rester en prison. En effet, le parquet a fait appel. Or, selon l'article 712-14 du code de procédure pénale, dans ce cas, si le parquet fait appel dans un délai de 24 heures, cet appel est suspensif. Il suspend donc le jugement d'aménagement de peine. Léon Bertrand restera en détention jusqu'à l'audience de la cour d'appel qui statuera sur sa demande. La cour d'appel de Cayenne a deux mois au maximum pour se prononcer sur ce dossier.