Justice : report d'audience pour Olivier Goudet poursuivi pour apologie d'acte de terrorisme

Olivier Goudet au centre
Nouveau report d’audience dans l’affaire Goudet. Olivier Goudet était attendu devant le tribunal correctionnel. Le président de "Trop Violans", et président d’honneur des "500 frères", est poursuivi pour apologie d’acte de terrorisme. Les faits remontent à novembre dernier.
Nouveau report d’audience dans l’affaire Goudet. Olivier Goudet était attendu devant le tribunal correctionnel. Le président de "Trop Violans", et président d’honneur des "500 frères", est poursuivi pour apologie d’acte de terrorisme. Les faits remontent à novembre dernier.


Le créole source de conflit 

Olivier Goudet est poursuivi pour apologie de crime d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste. Il encourt jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Il devait répondre de ses actes le 25 juin dernier mais l’audience avait été reportée au 10 septembre pour permettre aux avocats de consulter les dossiers.
Nouveau report d’audience au 26 novembre, afin, là encore, de consulter pour les parties, des pièces notamment une vidéo. Les débats ont porté sur la qualité de la traduction du langage créole parlé par Olivier Goudet dans l'intervention concernée. 


Des faits qui datent de novembre 2018

Le 9 novembre 2018, Olivier Goudet manifeste devant le commissariat de Cayenne, avec d’autres membres de "Trop Violans", et des "500 frères". Ils sont venus soutenir six membres des "Grands frères", dont le président José Achille, placés en garde à vue. Ces derniers doivent répondre de vol et d’agression contre les squatteurs de la rue Madame Payé, début septembre. Ils avaient organisé une manifestation, pour « libérer un squat ». Mais les squatteurs avaient porté plainte.
Le 09 novembre, Olivier Goudet prend la parole devant le commissariat. Selon certains témoins, il aurait évoqué l’assassinat du préfet Claude Erignac, en 1998, par des indépendantistes Corses… en faisant le rapprochement avec la Guyane. Pour la Justice, il a sous- entendu que l’Etat devient responsable de tels actes, quand il réprime ses opposants.