Le long totem en forme de pagaie est à 21 km de Saint-Laurent sur le bord de la route nationale. Il annonce qu'en ce lieu, on vend des sculptures saramacas. Kafé Bétian habite à Madjo Kampu, une communauté de 40 personnes. Il est sculpteur sur bois, un métier d'art qu'il a appris dès ses 9 ans.
Très ouvert et souriant, Kafé Bétian parle de sa vie à Madjo Kampu. Un mode de vie qu'il a choisi et dont il se satisfait.
Ce jeune homme saramaca de 31 ans est originaire du village Kambaloewa au Surinam situé sur le fleuve Saramaka. Arrivé en Guyane à l'âge de 6 ans, il a d'abord été scolarisé à Montsinéry où habitait son père.
A 11 ans son père retourne au Surinam et le confie à ses cousins qui habitent sur la route de Saint-Laurent. Il y restera et comme il dit :
C'est avec son père que Kafé a appris à sculpter le bois. La transmission de ce savoir se fait de génération en génération :
La modernisation de la vie pertube les habitudes des habitants du village et surtout exerce une attractivité qui détourne les jeunes des métiers traditionnels. Kafé avoue que la nouvelle génération est attirée par internet, les ordinateurs et le téléphone, un autre mode de vie.
Toutefois, ce jeune homme qui a trois enfants, va les initier à la sculpture. Il est impératif pour lui que sa descendance connaisse la culture saramaca et la transmette à son tour.
Ce n'est pas toujours facile de vivre de la sculture sur bois car le tourisme n'est pas florissant. Il faut parfois se contenter de peu mais pour Kafé, cette vie proche de la nature, est la sienne et il en apprécie les avantages.
Kafé Bétian aime le contact, les échanges. Son ouverture d'esprit lui apporte beaucoup et lui permet de parler à tout le monde de sa culture.
Scuplteur, Kafé est aussi musicien. Il a monté un groupe "Kawina band". Régulièrement, ses amis et lui se rendent au Surinam pour des rencontres de kawina. Ce groupe a aussi sorti son CD "Soeti A mini".
Kafé, comme il dit : "trace sa route".
Ce jeune homme saramaca de 31 ans est originaire du village Kambaloewa au Surinam situé sur le fleuve Saramaka. Arrivé en Guyane à l'âge de 6 ans, il a d'abord été scolarisé à Montsinéry où habitait son père.
A 11 ans son père retourne au Surinam et le confie à ses cousins qui habitent sur la route de Saint-Laurent. Il y restera et comme il dit :
" Aujourd'hui je suis sculpteur sur bois, j'essaye de gagner ma vie avec cet art, de transmettre mon savoir faire et de le développer"
La transmission du savoir coûte que coûte
C'est avec son père que Kafé a appris à sculpter le bois. La transmission de ce savoir se fait de génération en génération :
"On essaye de garder notre art pour que cela ne puisse pas partir mais c'est un peu compliqué"
La modernisation de la vie pertube les habitudes des habitants du village et surtout exerce une attractivité qui détourne les jeunes des métiers traditionnels. Kafé avoue que la nouvelle génération est attirée par internet, les ordinateurs et le téléphone, un autre mode de vie.
Toutefois, ce jeune homme qui a trois enfants, va les initier à la sculpture. Il est impératif pour lui que sa descendance connaisse la culture saramaca et la transmette à son tour.
Ce n'est pas toujours facile de vivre de la sculture sur bois car le tourisme n'est pas florissant. Il faut parfois se contenter de peu mais pour Kafé, cette vie proche de la nature, est la sienne et il en apprécie les avantages.
Kafé Bétian aime le contact, les échanges. Son ouverture d'esprit lui apporte beaucoup et lui permet de parler à tout le monde de sa culture.
Scuplteur, Kafé est aussi musicien. Il a monté un groupe "Kawina band". Régulièrement, ses amis et lui se rendent au Surinam pour des rencontres de kawina. Ce groupe a aussi sorti son CD "Soeti A mini".
Kafé, comme il dit : "trace sa route".