Un premier cas de dengue autochtone à Kourou. Depuis mars 2016, aucun cas avéré n’avait été décelé par l’Agence régionale de santé. Le porteur a été contaminé par une personne venant du Brésil en avril.
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Un premier cas de dengue autochtone à Kourou. Depuis mars 2016, aucun cas avéré n’avait été décelé par l’Agence régionale de santé. Le porteur a été contaminé par une personne venant du Brésil en avril.
C’est une investigation épidémiologique qui a permis de diagnostiquer ce cas de dengue autochtone le 13 mai dernier. La dengue est appelée autochtone quand sa contamination exclut pour le malade la notion de voyage hors des frontières. Selon l’ARS par voie de communiqué « la personne a probablement été contaminée à partir d’un cas importé du Brésil en avril dernier ».
Pas de panique, hormis ce cas ajoute l’ARS « la Guyane ne présente pas de circulation évidente de dengue, chikungunya et du zika ». La vie du porteur n’est pas en danger. Seulement il est important d’être vigilant.
La dengue est une maladie transmise par le moustique Aedes aegypti, un moustique présent en zone urbanisée. Les symptômes se caractérisent par la présence de fièvre, maux de tête douleurs musculaires et symptômes digestifs.
L’ARS a diligenté une équipe d’épidémiologistes à Kourou pour rencontrer les habitants du quartier où réside le malade afin de rapidement enrayer toute forme de contagion.
La dernière épidémie de dengue en Guyane a eu lieu en 2012 et 2013. L’objectif des autorités sanitaires est de prévenir pour guérir et éviter ainsi la contamination.
- se protéger des moustiques :
-en zone urbanisée comme en forêt, se protéger des piqures de moustiques en portant des vêtements longs, en utilisant des répulsifs cutanés (en respectant les précautions d’emploi, en particulier chez l’enfant et la femme enceinte) ainsi que des moustiquaires, en particulier de berceau chez le nouveau-né et le nourrisson ;
-protéger l’habitat (moustiquaires, diffuseurs électriques, spirales....) ;
-détruire les larves ainsi que les gites potentiels de reproduction des moustiques autour et dans l’habitat (en supprimant les soucoupes sous les pots de fleurs et en vidant au moins une fois par semaine tous les récipients contenant de l’eau stagnante : détritus, gouttières...).
- consulter un médecin rapidement en cas de fièvre, et suivre ses prescriptions. Eviter de prendre de l’aspirine (acide acétylsalicylique), privilégier le paracétamol pour soulager les symptômes.
Contamination par un tiers
C’est une investigation épidémiologique qui a permis de diagnostiquer ce cas de dengue autochtone le 13 mai dernier. La dengue est appelée autochtone quand sa contamination exclut pour le malade la notion de voyage hors des frontières. Selon l’ARS par voie de communiqué « la personne a probablement été contaminée à partir d’un cas importé du Brésil en avril dernier ».
Pas de panique
Pas de panique, hormis ce cas ajoute l’ARS « la Guyane ne présente pas de circulation évidente de dengue, chikungunya et du zika ». La vie du porteur n’est pas en danger. Seulement il est important d’être vigilant.La dengue est une maladie transmise par le moustique Aedes aegypti, un moustique présent en zone urbanisée. Les symptômes se caractérisent par la présence de fièvre, maux de tête douleurs musculaires et symptômes digestifs.
Prévenir pour guérir
L’ARS a diligenté une équipe d’épidémiologistes à Kourou pour rencontrer les habitants du quartier où réside le malade afin de rapidement enrayer toute forme de contagion.La dernière épidémie de dengue en Guyane a eu lieu en 2012 et 2013. L’objectif des autorités sanitaires est de prévenir pour guérir et éviter ainsi la contamination.
Dengue : les recommandations de l'ARS
L’ARS rappelle les mesures de protection, qui passent par des gestes simples et essentiels, à savoir :- se protéger des moustiques :
-en zone urbanisée comme en forêt, se protéger des piqures de moustiques en portant des vêtements longs, en utilisant des répulsifs cutanés (en respectant les précautions d’emploi, en particulier chez l’enfant et la femme enceinte) ainsi que des moustiquaires, en particulier de berceau chez le nouveau-né et le nourrisson ;
-protéger l’habitat (moustiquaires, diffuseurs électriques, spirales....) ;
-détruire les larves ainsi que les gites potentiels de reproduction des moustiques autour et dans l’habitat (en supprimant les soucoupes sous les pots de fleurs et en vidant au moins une fois par semaine tous les récipients contenant de l’eau stagnante : détritus, gouttières...).
- consulter un médecin rapidement en cas de fièvre, et suivre ses prescriptions. Eviter de prendre de l’aspirine (acide acétylsalicylique), privilégier le paracétamol pour soulager les symptômes.